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CANTON DE BONFIELD, Ont.– La menace d’un lock-out plane toujours sur les services municipaux du canton de Bonfield. À la fin de la semaine dernière, le maire et le conseil municipal n’ont pas réussi à faire avancer significativement les négociations en présence du médiateur. Ils ont préféré soumettre une offre à prendre ou à laisser. Or, cette offre comporte des concessions et des reculs qui nuiront aux services et traiteront les employés inéquitablement, selon le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) qui représente les 16 employés municipaux de Bonfield.

« L’employeur ne s’est pas présenté à la table pour négocier, affirme Steve Boyle, conseiller national du SCFP. Il a plutôt soumis une offre qu’il a qualifiée de finale, puis il nous a dit de l’accepter, sans quoi il imposerait unilatéralement les reculs qu’elle contient. Il a ensuite annulé toutes les autres séances de négociation prévues au calendrier. Il s’agit clairement d’une tentative de casser le syndicat et de démoraliser les syndiqués. Sauf que ça ne marchera pas. » Le SCFP a soumis cette offre soi-disant finale aux syndiqués la fin de semaine dernière; ils l’ont rejetée à l’unanimité.

« Depuis le début des négociations, explique M. Boyle, l’employeur exige des concessions qui représente un recul sur plusieurs articles de la convention collective, y compris au niveau de l’ancienneté, de la formation, de la sécurité d’emploi, des horaires, des vacances, des heures supplémentaires, des congés de maladie et des avantages sociaux. Après dix minutes de médiation pendant lesquelles il a simplement remis les mêmes concessions sur la table, l’employeur s’est retiré en menaçant nos membres et les services. Il faut que ça cesse. Nous demandons donc aux citoyens de Bonfield de communiquer avec le maire et les conseillers municipaux pour leur demander de faire une offre équitable aux employés du canton, une offre qui protègera aussi les services. »

Un lock-out suspendrait les travaux de voirie, le ramassage des ordures et des matières recyclées, l’émission de permis de construire et les services d’urbanisme, récréatifs, touristiques, de santé-sécurité et d’application des règlements municipaux, ainsi que tous les services du bureau du canton.

« Nous prions l’employeur de revenir à la table et de négocier sérieusement afin de conclure une entente et de protéger les services municipaux de Bonfield, conclut M. Boyle. Menacer les travailleurs, imposer des compressions, ça ne fera que nuire à la communauté. Les politiciens municipaux doivent respecter les travailleurs et les résidents qui les ont élus. Ils doivent rendre des comptes. »

Pour en savoir plus, contactez :

Steve Boyle, conseiller national du SCFP, 705-474-9765, poste 23
Robert Lamoureux, service des communications du SCFP, 905-739-3999