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Les employés locaux de la Marche des dix sous, affiliés au SCFP 1880, risquent de se retrouver bientôt en lock-out, puisque cet employeur a demandé au ministère du Travail un rapport recommandant de ne pas instituer de commission de conciliation, ce qui déclenche le décompte vers une grève ou un lock-out légal dès le 20 juillet.

« La Marche des dix sous manque totalement de respect envers nos membres, leur travail et les clientèles à qui ils viennent en aide, a déclaré Carrie Withers, conseillère nationale au SCFP. Très tôt dans les négociations, la direction a exigé une longue liste de concessions et menacé les travailleurs d’un lock-out s’ils n’acceptent pas des reculs dans leurs conditions de travail et un gel salarial de plusieurs années. Elle a maintenant déclenché le décompte qui lui permettra de mettre ces travailleurs en lock-out et d’interrompre les services à n’importe quel moment après le 20 juillet. »

Le SCFP représente une soixantaine d’employés de La Marche des dix sous à Sault Ste. Marie. Ceux-ci fournissent des services de vie autonome, des services auxiliaires et des services d’aide aux personnes ayant un handicap physique ou une lésion cérébrale acquise, ainsi qu’aux personnes âgées à risque. Ils offrent aussi des services d’employabilité et de réadaptation professionnelle aux personnes handicapées, pour les aider à se former, s’instruire et se trouver un emploi.

« Nous espérons que La Marche des dix sous n’est pas en train de préparer sciemment un lock-out pour régler ses difficultés financières, a ajouté Mme Withers, d’autant plus qu’elle a accordé de généreuses augmentations de salaire à ses cadres supérieurs l’an dernier. Tout ce que demandent les syndiqués, c’est une convention collective juste, sans recul dans les conditions de travail; une convention qui respecte leur travail et qui leur permettra de continuer à fournir ces services importants à la collectivité. »

« Le SCFP a prévu une séance de médiation le 19 juillet pour tenter de conclure une entente, a-t-elle poursuivi, mais l’employeur n’a pas encore signifié qu’il compte y participer. Les personnes qui comptent sur nos services seraient catastrophées d’apprendre que La Marche des dix sous cherche volontairement à mettre ses employés en lock-out. C’est pourquoi nous demandons aux citoyens de communiquer avec leur député provincial et leurs autres politiciens pour les informer de l’urgence de la situation, puisque nombre des services que fournissent nos membres sont des services d’appui à la santé, des services sociaux et des services communautaires imposés par le gouvernement. Un lock-out ne fera que léser les personnes les plus vulnérables de la société. »

Pour en savoir plus, contactez :

Carrie Withers, conseillère nationale du SCFP, 705-949-6221, 705-987-1650
Robert Lamoureux, service des communications du SCFP, 905-739-3999