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CANTON DE BONFIELD, Ontario – Selon le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), représentant 15 employés municipaux de Bonfield, les résidents du canton de Bonfield pourraient bientôt être privés des services importants que dispensent habituellement les employés municipaux après que le maire et le conseil municipal aient commencé le compte à rebours et décréter un lock-out, si les pourparlers de médiation qui se tiendront le 12 juillet n’aboutissent pas à un règlement.

« Nous tentons d’intervenir une entente négociée depuis l’expiration de notre dernière convention collective, le 31 décembre 2011, » a déclaré Steve Boyle, représentant national du SCFP. « Chaque fois que nous nous asseyons à la table, l’employeur exige des concessions qui feraient régresser maintes dispositions contenues a la convention collective, y compris des attaques sur l’ancienneté, la formation, la sécurité d’emploi, les horaires, les congés annuels, les heures supplémentaires, les congés de maladie et les avantages sociaux. »

« Ici, dans cette communauté, nos membres n’ont jamais été en grève ou en lockout. Ils ne veulent pas l’être maintenant,» a affirmé M. Boyle. « Les rondes de négociation précédentes, alors que nous traitions directement avec l’employeur avaient été beaucoup plus simples. Il est difficile de parvenir à une entente négociée lorsque le Conseil municipal a recours à un avocat torontois dispendieux qui veut réécrire la convention collective. À un moment donné, les résidents se demanderont pourquoi le canton dépense des milliers de dollars par jour en frais d’avocat pour négocier une convention collective couvrant quinze travailleurs. À en juger par ce qui est affiché sur leur site web, il semblerait que l’avocat a déjà coûté au canton plus de 40 000 $. Et, les négociations n’ont même pas été entamées. »

Un lock-out suspendrait l’entretien des routes, les services de recyclage et d’enfouissement des déchets, les applications et la délivrance des permis de construction, les services de planification, les parcs et les loisirs, le tourisme, l’application des règlements, les services de santé et sécurité et l’ensemble des services administratifs puisque le SCFP représente tous les employés municipaux de Bonfield.

« Nos membres sont aussi des résidents, des voisins et des amis des contribuables de Bonfield. Ils ne veulent surtout pas d’une interruption de service, » a déclaré M. Boyle. « C’est pourquoi nous faisons appel à la communauté. Nous demandons aux résidents de communiquer avec le maire McLaren et les autres conseillers en exigeant qu’ils reprennent les pourparlers et qu’ils fassent tout ce qu’il faut pour parvenir à une entente équitable pour les travailleurs et pour Bonfield… une entente qui protègera aussi les services municipaux. »

  

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Steve Boyle, représentant national du SCFP, 705-474-9765
Robert Lamoureux, Communications du SCFP, 905-739-3999