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Les employés du service de transport adapté Go Bus de St. John’s ont voté pour les moyens de pression, s’ils n’arrivent pas à régler le conflit de travail avec la société privée qui administre le service.

« Les membres de la section locale 5120 ont choisi, par vote, de retirer leurs services, s’ils n’arrivent pas à conclure une convention collective dûment négociée, explique Ed White, conseiller national du SCFP. Ils sont parfaitement conscients que la dernière chose qu’ils souhaitent faire, c’est priver les usagers de Go Bus d’un service d’une importance capitale. Or, l’employeur doit aussi comprendre qu’il ne peut pas demander aux chauffeurs et aux autres employés de travailler pour un salaire et des avantages sociaux nettement inférieurs à ceux des autres travailleurs des transports en commun. »

Selon M. White, il reste plusieurs points à régler dans ce litige :

  • l’employeur propose un gel des salaires la première année, puis une minuscule augmentation de 25 cents l’heure pour les deuxième, troisième et quatrième années du contrat;
  • l’employeur propose aussi de réduire la rémunération des nouvelles embauches d’un dollar l’heure, par rapport à la rémunération des employés actuels, sans possibilité de rattrapage;
  • enfin, l’employeur cherche à signer une convention collective qui se prolongerait au-delà de l’échéance de son contrat avec la Ville.
      

Selon M. White, le syndicat propose une convention collective de deux ans et souhaite négocier son renouvellement avant que MVT renouvelle son contrat avec la Ville.

MVT Canadian Bus Inc. administre le service de transport adapté Go Bus qui dessert St. John’s et les autres secteurs également desservis par Metro Bus. La section locale 5120 du SCFP représente 35 employés, dont 17 travaillant à plein temps. Selon M. White, le syndicat est prêt à rencontrer l’employeur afin de conclure une convention collective avant le début des moyens de pression.