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HALIFAX– Les employées du centre d’intervention précoce Progress, dans un geste qui exprime leur frustration devant le sous-financement de leur secteur, ont voté à l’unanimité pour le recours possible à la grève.

« Les membres de la section locale 5054 tentent de négocier leur première convention collective depuis maintenant deux ans, explique Naomi Stewart, conseillère nationale du SCFP, et, selon eux, si elles n’y arrivent pas, c’est entièrement à cause du sous-financement de la part du gouvernement provincial. » Le centre relève maintenant du nouveau ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance; il relevait auparavant du ministère des Services communautaires.

« Cette main-d’œuvre fortement scolarisée, composée presque exclusivement de femmes, dont plusieurs sont titulaires d’une maîtrise, a le même salaire de départ depuis plus de quinze ans, poursuit Mme Stewart. Pendant cette période, elles ont eu droit à une hausse d’un pour cent du provincial et à deux de leur conseil d’administration. Pour financer les programmes de base, ces employées doivent compter sur la bonne volonté d’organismes comme le Club progrès du Canada de Halifax et Centraide Halifax. »

Le groupe d’employées ne peut pas se prévaloir de la nouvelle loi provinciale sur les premières conventions collectives, puisque l’accréditation de son syndicat est antérieure à l’entrée en vigueur de la loi. « Cet exemple explique parfaitement pourquoi ces changements étaient nécessaires », soutient Mme Stewart.

« Nous avons une séance de conciliation prévue pour le lundi 27 mai, raconte-t-elle, mais il reste plusieurs points litigieux, surtout pécuniaires, et le sous-financement place l’employeur dans une position très difficile. »

Le SCFP représente 13 employées du centre Progress, dont des intervenantes précoces, des bibliotechniciennes, des adjointes administratives et des coordonnatrices de groupes de jeu.