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Le syndicat qui représente du personnel de première ligne qualifie de « déconcertantes à l’extrême » la vidéo filmée par une caméra cachée et les allégations de mauvais traitements dans un établissement de soins de longue durée de la région de Peterborough.

Il semble que les vidéos transmises aux médias de Peterborough aujourd’hui ont été tournées à l’insu de la direction de la maison de soins, des familles des résidents et du personnel de première ligne.

Sans avoir vu la vidéo ni connaître les circonstances particulières entourant les incidents qu’on y voit, la secrétaire-trésorière de la division ontarienne du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Ontario), Candace Rennick, elle-même ex-travailleuse en soins de longue durée, a déclaré que son syndicat « prend ses allégations très au sérieux. Nous n’acceptons ni ne tolérons aucune forme de mauvais traitement ou de négligence envers les résidents. Nous nous engageons à continuer à collaborer avec les familles des résidents et le gouvernement provincial afin d’améliorer la qualité des services dans les établissements. Nous respectons aussi notre obligation de représenter nos membres dans leur milieu de travail. »

Le SCFP milite depuis plusieurs décennies en faveur de soins dignes et de qualité, ainsi que pour l’adoption d’une norme provinciale qui, selon des études, rendraient les établissements de soins plus sécuritaires.

Depuis quelque temps, des cas de mauvais traitements et de violence entre résidents d’établissements de soins de longue durée ont attiré l’attention sur des problèmes très répandus que plusieurs experts associent au sous-financement systémique de ce secteur et au manque de personnel, alors que les établissements tentent de composer avec un nombre plus grand de résidents présentant des comportements complexes comme la démence et la maladie d’Alzheimer.

Si l’enquête est en cours dans le cas des incidents filmés par une caméra cachée, les problèmes systémiques, eux, « sont profonds et bien documentés », explique Mme Rennick : « Imaginez à quel point on améliorerait les soins, à quel point on accroîtrait la sécurité des résidents et des employés, si on embauchait plus de personnel et si les maisons de soins avaient les moyens de poster deux employés par quart de travail. Ainsi, personne ne travaillerait seul et les résidents recevraient les soins dont ils ont besoin. »

Pour en savoir plus, contactez :

Stella Yeadon             
Service des communications du SCFP
(416) 559-9300