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Selon le président du SCFP-T.-N.-L., Wayne Lucas, la demande de consultations publiques sur les fusions de conseils scolaires formulée par d’anciens dirigeants de conseils est une proposition raisonnable qui arrive à point nommé.

« Cette demande survient au moment où nos employés syndiqués dans les conseils scolaires de la province nous disent qu’il est parfaitement irréaliste de tenter de fusionner les quatre conseils anglophones d’ici septembre, raconte M. Lucas. Comme tous les autres groupes touchés par cette décision unilatérale du gouvernement, une décision prise sans consulter les communautés, les parents, les élèves, les enseignants ou les autres employés des conseils scolaires, nous croyons que le gouvernement doit faire marche arrière et bien faire ses devoirs avant d’entreprendre une restructuration aussi gigantesque. »

« De plus, notre syndicat partage le scepticisme du Groupe d’action des directeurs de conseils scolaires à la retraite, explique le conseiller national du SCFP Brian Farewell. Ce groupe croît que le soi-disant comité de transition du gouvernement se limitera à approuver la décision du gouvernement sans en débattre. »

Le Groupe d’action a rappelé que les restructurations précédentes des conseils scolaires ont d’abord fait l’objet de vastes consultations publiques, dont deux commissions royales (en 1964 et en 1990) et deux référendums (en 1996 et en 1997).

« Il est impensable que le gouvernement provincial obtienne un quelconque appui des électeurs dans ce projet, soutient M. Farewell. On ne peut pas centraliser à St. John’s les décisions concernant des centaines d’écoles réparties à travers la province. »