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Les conservateurs ne veulent plus de libre négociation dans les sociétés de la Couronne

Le gouvernement conservateur a déposé lundi soir à Ottawa un projet de loi de mise en œuvre du budget 2013 qui donne au Conseil du trésor de vastes pouvoirs pour intervenir dans la négociation des conventions collectives. Le cabinet Harper imposerait dorénavant le cadre de négociations des conditions de travail pour les employés syndiqués au sein des sociétés de la Couronne, dont la Société Radio-Canada (SRC) - une autre atteinte à la libre négociation.

« Harper ouvre carrément une brèche dans la liberté de négociation. C’est une brèche dangereuse qui remet en question des libertés fondamentales protégées par la Charte canadienne des droits et libertés : la liberté d’association et le droit de négociation », a déploré Isabelle Doyon, présidente du syndicat des employés de bureau et professionnels de Radio-Canada (SCFP 675).

L’indépendance de Radio-Canada est aussi imbriquée dans la Loi sur la radiodiffusion. Le diffuseur public est l’organe culturel le plus important au pays. Son indépendance de tous les gouvernements, peu importe le parti au pouvoir, est déterminante dans l’accomplissement de son mandat.

« La Loi sur la radiodiffusion octroie au Conseil d’administration de la SRC des pouvoirs et des responsabilités qui, justement, protègent le diffuseur public de l’ingérence politique », a ajouté Isabelle Doyon.

Nouvelle attaque contre les travailleurs

« Le SCFP dans son ensemble dénonce farouchement cette nouvelle attaque contre les travailleurs du pays. Nous ferons tout en notre pouvoir pour arrêter ce gouvernement qui ne cesse de s’immiscer dans les affaires quotidiennes des organismes publics et parapublics », a déclaré Lucie Levasseur, présidente du SCFP au Québec.