Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

Le syndicat qui représente les 560 travailleurs du Skytrain dit avoir fait à la direction une proposition, l’an dernier, qui aurait permis de préserver au moins un emploi administratif. Translink a préféré éliminer ce poste, et quatre autres dans le service d’informatique, tout en dépensant 1,5 million de dollars pour un contrat de cinq ans qui approvisionnera le personnel de bureau en café.

En vertu de ce contrat financé avec l’argent des contribuables et passé avec le grossiste en café Canterbury, TransLink paiera au personnel de son siège social environ 300 000 tasses de café. Un reportage du 21 avril a mis au jour ce contrat, après qu’un journal vancouvérois eut trouvé un appel d’offres pour un contrat d’une durée de trois à cinq ans sur le site Internet BC Bid.

Selon le SCFP 7000, ce contrat mine la crédibilité de Translink en matière de responsabilité financière. « Cette pratique dure depuis un an chez SkyTrain », explique le président du syndicat, Bill Magri, en parlant du café offert gratuitement aux employés de bureau syndiqués et non syndiqués. « La section locale 7000 fait face à des mises à pied, poursuit-il, et les usagers du SkyTrain ont droit à moins de service les soirs et les weekends. L’an dernier, nous avons demandé à l’employeur de garder son café et de nous redonner nos emplois, après quoi il est allé signer ce contrat. Quelle honte! »

Selon M. Magri, ce contrat de café laisse un arrière-goût amer à ses membres, mais aussi aux membres du SCFP 4500, des TCA et du SEPB qui ont subi des mises à pied chez Skytrain et à la Coast Mountain Bus Company.

« Dans les installations de BC Rapid Transit, la facture de café s’élève à 600 $ par semaine, soutient M. Magri; dans un de ses services, BCRT a même dû acheter un réfrigérateur pour le lait. Entretemps, nous avons perdu des syndiqués dans le service de l’informatique et d’autres travailleurs sont contraints de prendre leur retraite pour éviter le licenciement. Ils n’ont plus de pauses-cafés : ils n’ont plus d’emploi. Translink agit avec hypocrisie dans ce dossier. »

« C’est une insulte, ajoute Rob Woods, président du SCFP 4500. L’employeur coupe des postes et réduit les services afin, soi-disant, de réduire ses coûts de fonctionnement dans un effort de responsabilité financière, mais il continue de nous balancer des gifles comme celle-ci. »