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EDMONTON– Le syndicat qui représente 300 tuteurs, experts universitaires, correcteurs et moniteurs de laboratoire de l’Université d’Athabasca se joint au chœur grandissant de ceux qui dénoncent les compressions imposées aux établissements d’enseignement postsecondaire de l’Alberta. 

La section locale 3911 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) a déclaré aujourd’hui que les promesses brisées du gouvernement Redford n’aident pas les Albertains qui veulent poursuivre leur formation en ligne – en particulier ceux qui vivent dans des localités rurales, des régions éloignées et des communautés autochtones – dans le but d’obtenir un diplôme d’études postsecondaires. 

« L’Université d’Athabasca dessert un segment particulier de la population – des gens qui ne peuvent pas fréquenter l’école dans un bâtiment traditionnel de briques et de mortier, a précisé le porte-parole Mark Dimirsky. En obligeant Athabasca à réduire ses dépenses, le gouvernement limite l’accès à l’éducation d’étudiants qui n’ont pas beaucoup d’autres options. Ces compressions n’ont aucun sens. » 

M. Dimirsky a ajouté que la première ministre Redford a renié sa promesse d’accroître et de stabiliser le financement. « En transformant une hausse de deux pour cent en trois ans, comme promis, en une baisse de sept pour cent, la première ministre a obligé les universités à sabrer les programmes et les services. Les Albertains n’ont pas voté pour cela. » 

« On demande déjà à nos membres de prendre plus d’étudiants, de réduire ou d’éliminer le tutorat individuel et d’enseigner des matières universitaires selon des techniques de chaîne de montage qui ne sont pas efficaces. Pourquoi un gouvernement préoccupé par l’économie de l’Alberta pénaliserait-il l’université de la province qui s’efforce le plus de permettre aux gens de reprendre, de parfaire ou de terminer leur formation à des coûts raisonnables tout en conservant leur emploi principal? »

« Pour une première ministre qui a elle-même fait des études supérieures, Mme Redford semble bien mal comprendre ce qu’il faut pour produire une formation universitaire crédible. » 
  

Pour en savoir plus :
Robert Wiznura
780 633-3919