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Les employés du refuge A Place Called Home, représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), tentent de négocier de meilleures conditions de travail afin de mieux servir les sans-abris qui y résident et les personnes qui risquent de devenir itinérantes.

« A Place Called Home devrait offrir un milieu de travail sécuritaire aux employés qui aident les personnes à la recherche d’un abri, soutient Emily Demoe, présidente de l’unité 855.01 du SCFP. Nous souhaitons améliorer nos conditions de travail pour faire de notre milieu un endroit plus sûr pour les employés et les résidents. »

Les travailleurs de première ligne demandent à la direction d’embaucher plus de personnel et de simplifier les protocoles de travail, afin de régler les problèmes de sécurité et de charge de travail. Actuellement, en dehors des heures de bureau, il n’y a qu’un seul employé pour répondre à tous les besoins des résidents de ce refuge qui peut accueillir 19 sans-abris, surtout des hommes et des jeunes. Cet employé, qui se retrouve habituellement seul après la fermeture des bureaux, doit préparer et servir le souper et les collations, nettoyer la cuisine, entretenir les chambres et les installations, intervenir en cas de crise, recevoir et évaluer les nouveaux résidents et assurer la sécurité des hommes, des femmes et des enfants qui utilisent le refuge.

« Il est difficile pour un seul employé de répondre adéquatement et sécuritairement aux besoins de dix-neuf personnes, poursuit Mme Demoe. Nos membres doivent parfois gérer des crises et arbitrer des désaccords entre des résidents qui vivent des moments difficiles. Il est impossible pour une seule employée, car il s’agit généralement d’une femme, de gérer les imprévus tout en fournissant les services ordinaires, comme les repas, le nettoyage et la gestion des activités des deux bâtiments du refuge. »

Le SCFP 855.01 représente 16 employés à plein temps et à temps partiel. Ceux-ci sont des employés de soutien aux usagers qui fournissent des services d’hébergement et des préposés à des programmes sociaux comme Youth in Transition, Identification Clinic et Emergency Home Energy Resource. Devant l’impasse des négociations et le refus de l’employeur de régler les dossiers de la sécurité, de la charge de travail et des retraites, le SCFP 855.01 a demandé les services d’un conciliateur provincial afin d’aider les parties à conclure une convention collective équitable. La dernière convention collective est échue depuis le 31 décembre 2012.

« Nous demandons à l’employeur de régler les problèmes de sécurité en embauchant des ressources supplémentaires qui nous aideront à gérer une lourde charge de travail et à mieux servir nos résidents, explique Mme Demoe. Avec plus de monde sur le plancher pour régler les problèmes, nous nous sentirions tous plus en sécurité. Nos membres assisteront à l’assemblée du conseil de l’agence, ce mercredi soir, pour demander au CA de les aider à faire d’A Place Called Home un lieu de travail et un environnement de vie plus sûr pour les employés et les résidents. »

Pour en savoir plus, contactez : 

Emily Demoe, présidente de l’unité 855.01 du SCFP, 905-269-1047

Alison Davidson, conseillère nationale du SCFP, 705-760-5113

James Chai, service des communications du SCFP, 905-739-3999