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Une fois encore, le géant mondial de la distribution d’eau embouteillée, Nestlé, s’en prend au SCFP pour chercher à protéger nos services publics d’eau. John B. Challinor, directeur des affaires institutionnelles chez Nestlé Waters Canada, a cherché à faire dérailler une campagne des citoyens de Chatham-Kent en vue de limiter la vente d’eau embouteillée dans les édifices municipaux.

Le président national du SCFP, Paul Moist, a répondu à M. Challinor sous la forme d’une lettre ouverte que vous pouvez lire ici.

Cette nouvelle attaque de Nestlé survient à quelques jours de la Journée sans eau embouteillée, une journée internationale d’appui aux services publics d’eau et d’opposition à la commercialisation croissante de l’eau. Pour en savoir plus sur les activités entourant cette journée, consultez le www.backthetap.ca/fr.

  

Le syndicat réplique à Nestlé

Le SCFP est fier des services publics que nos membres prodiguent quotidiennement à la population, y compris le traitement, l’analyse et la livraison d’eau potable à des millions d’Ontariens. Il s’inquiète de l’effet de l’industrie de l’eau embouteillée sur nos réseaux municipaux d’eau publique, qu’il défend, et il ne s’en est jamais caché.

Nos compagnes expriment à haute voix les préoccupations de nos membres. Ceux-ci s’inquiètent des investissements fédéraux nécessaires à nos infrastructures d’eau, des dangers de la privatisation de nos égouts et aqueducs par le biais de partenariats public-privé, ainsi que de la crise de l’eau potable chez les Premières Nations.

Dans une récente lettre ouverte, M. Challinor affirme que, si de plus en plus d’organismes publics l’appellent pour discuter de restrictions sur l’eau embouteillée, c’est à cause au SCFP. Il se trompe : ce mouvement vient de la base. Ce sont les préoccupations de citoyens et citoyennes comme Robyn Hamlyn qui jettent le plus de lumière sur le gaspillage écologique et financier que représente l’eau embouteillée.

Nestlé paie une somme ridicule, 3,71 $ par million de litres, pour extraire l’eau qu’elle embouteille et vend aux Ontariens. En pressant le conseil municipal de Chatham-Kent de faire fi des préoccupations de ses citoyens et des millions de Canadiens qui reconnaissent ce gaspillage pour ce qu’il est, M. Challinor ne fait que tenter cyniquement de protéger ses gros profits.

Paul Moist
Président national
Syndicat canadien de la fonction publique