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Selon un nouveau sondage Environics, une forte majorité de Néo-Écossais (87 %) croient qu’il est important que le gouvernement s’assure que les besoins des familles en matière de services de garde soient comblés.

C’est l’un des principaux résultats d’un sondage à l’échelle provinciale réalisée pour le compte du SCFP-Nouvelle-Écosse. Le syndicat a publié ces résultats dans le cadre de la Semaine internationale de la femme (la Journée de la femme est célébrée le 8 mars). Selon lui, l’abordabilité des services de garde est essentielle à l’égalité des femmes.

« Quarante-et-un pour cent des répondants au sondage ont qualifié le rôle du gouvernement de très important et 46 pour cent de plutôt important, révèle le président du SCFP-Nouvelle-Écosse, Danny Cavanagh. Seulement un dixième des répondants a jugé ce rôle non important. Autrement dit, les Néo-Écossais souhaitent que leur gouvernement agisse dans ce dossier. »

Selon M. Cavanagh, le gouvernement provincial peut assumer un rôle central en créant un réseau de garderies stable et durable qui serait aussi novateur et stimulant en région rurale qu’à Halifax.

Écoutons Michelle Lohnes, éducatrice à la petite enfance : « Ça m’encourage beaucoup d’apprendre que plus des trois quarts des répondants (76 %) sont en accord avec l’énoncé voulant que la plupart des travailleuses et travailleurs dans les garderies néo-écossaises sont largement sous-rémunérés, compte tenu de leur travail et de leurs responsabilités. »

« Je sais, ajoute Mme Lohnes, employée au St. Joseph’s Children’s Centre, que la ministre des Services communautaires a déjà affirmé publiquement être en accord avec cette affirmation. Il est maintenant temps que le gouvernement provincial se penche sur cette iniquité salariale et adopte des politiques qui assureront aux travailleurs et travailleuses des garderies un salaire décent. »

« Ce sondage, explique Lisa deMolitor, présidente du Comité du SCFP sur la condition féminine, démontre aussi que les deux tiers des Néo-Écossais voient dans les centres de la petite enfance sans but lucratif le meilleur modèle, ce qui confirme les données du gouvernement. Entre avril 2011 et le 31 mars 2012, dix-huit centres de la petite enfance ont fermé en Nouvelle-Écosse : seize d’entre eux étaient des entreprises commerciales et les deux autres, des garderies sans but lucratif. »

Pour ce sondage, Environics Research Group a interrogé 704 Néo-Écossais d’âge adulte, entre le 23 novembre et le 5 décembre 2012. La marge d’erreur pour un échantillon de cette taille est de plus ou moins 3,7 points de pourcentage, dix-neuf fois sur vingt. Le syndicat compte transmettre les résultats au gouvernement provincial dans les prochaines semaines.

On peut consulter les résultats du sondage (en anglais seulement) au : http://cupe.ca/updir/Environics_-_CUPE_NS_-_2013_Survey_on_Child_Care.pdf.