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Le 30 janvier, le Globe and Mail a publié un éditorial intitulé « The 1 per cent get a bad rap »(« Le 1 pour cent a mauvaise réputation »). Voici la réplique du président national du SCFP, Paul Moist.
  

Au rédacteur en chef,

Dans l’éditorial (« The 1 per cent get a bad rap », 30 janvier), où vous soutenez que nous devrions nous réjouir des impôts versés par le premier un pour cent, vous errez, tant dans votre analyse que dans vos conclusions.

Le premier un pour cent paie une plus grande part d’impôt sur le revenu, c’est vrai, mais si on tient compte de tous les impôts et taxes (en incluant les taxes de vente, les charges sociales, les impôts fonciers, etc.), ils versent en impôts et taxes une part de leur revenu inférieure à celle des dix pour cent les plus pauvres. Ces chiffres proviennent d’une analyse approfondie réalisée par le Centre canadien de politiques alternatives.

Il est également faux de croire qu’il n’y a aucun lien entre la hausse des revenus les plus élevés et la stagnation du revenu des autres Canadiens. Non seulement l’inégalité croissante est vue par plusieurs comme l’une des causes de la crise économique, mais le FMI, l’OCDE et plusieurs autres admettent aujourd’hui que plus d’égalité profiterait à tous. Il est temps que les autres le comprennent aussi.

Paul Moist

Président national du Syndicat canadien de la fonction publique