Le SCFP a amorcé le développement de sa politique environnementale, conformément au mandat qui lui a été confié par les membres lors du dernier Congrès, à Vancouver. Une réunion de stratégie de deux jours a eu lieu, la semaine dernière à Ottawa, afin de jeter les bases de ce travail.
Plus de 45 personnes étaient présentes, dont des militants et membres du personnel du SCFP, ainsi que des invités spéciaux. Les membres du Comité national de l’environnement du SCFP étaient présents, de même que des représentants de sections locales du SCFP du secteur de l’énergie.
Un panel d’experts a lancé la discussion le mercredi matin le 9 janvier. Ce panel, animé par le journaliste Mike De Souza, était composé de Steven Guilbeault d’Équiterre, Clayton Thomas-Muller de Indigenous Environmental Network, et Angela Rickman du bureau du chef de l’opposition, Thomas Mulcair. Le panel s’est concentré notamment sur l’urgence de la crise climatique et sur les effets négatifs des stratégies économiques du gouvernement conservateur quant à l’exploitation des ressources naturelles et aux accords commerciaux.
Le jeudi matin, John Cartwright, président du Conseil de travail pour la région de Toronto et York, était conférencier invité. Il a présenté de nombreuses pistes de solutions pour rendre notre économie plus verte, tout en créant des emplois de qualité. Il a aussi souligné le rôle joué par les syndicats et la société civile dans ce processus.
Le reste de la rencontre a été consacrée aux ateliers, afin de discuter et de développer le contenu de la politique. De nombreuses idées et suggestions ont été soulevées, touchant notamment l’énergie, le transport, l’eau, la gestion des matières résiduelles, l’efficacité énergétique.
Le président national du SCFP, Paul Moist, et le secrétaire-trésorier national, Charles Fleury, ont participé à cette rencontre de deux jours.