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Dans une récente tribune libre publiée dans le Globe and Mail, le directeur général de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), Dan Kelly, réitère son opposition de longue date à toute bonification du RPC en faisant fi de l’insécurité croissante des plans de retraite de plus de 11 millions de Canadiens qui n’ont pas de régime collectif de retraite au travail et qui ont peu d’espoir de voir leur employeur en adopter un.

Il vante les mérites du régime de pension agréé collectif (RPAC), créature fédérale qui n’est en rien un régime de retraite. Il s’agit plutôt d’une sorte de RER collectif que les employés sont libres d’adopter ou non et auquel les employeurs ne cotisent pas. Ces seuls points démontrent clairement que le RPAC n’est pas la réponse au problème de l’insécurité des retraites au Canada.

Lorsqu’on les compare aux taux de cotisation en vigueur dans les autres pays de l’OCDE, ceux du RPC sont très bas. Qui plus est, le taux de chômage a baissé de manière substantielle après la dernière hausse des cotisations au RPC, à la fin des années 90, malgré les prétentions de la FCEI qui prévoyait des effets dévastateurs sur l’économie.

Notre économie est capable d’absorber une hausse modeste des cotisations au RPC afin de bonifier celui-ci. Par contre, elle n’a pas les moyens de laisser un nombre croissant d’aînés vivre sous ou très près du seuil de pauvreté.

Salutations distinguées,

Paul Moist