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Au Canada, le 6 décembre est la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes. Elle souligne l’anniversaire de la tuerie de l’École Polytechnique, en 1989, où 14 femmes ont été assassinées simplement parce qu’elles étaient des femmes. L’une d’elles, Maryse Laganière, était membre du SCFP et travaillait à l’École Polytechnique.

Bien qu’au fil des ans certains progrès aient été réalisés au chapitre de l’égalité des femmes, la discrimination sexuelle et la violence envers les femmes constituent encore des problèmes importants en matière de droits de la personne, au Canada et dans le monde.

Le SCFP se joint aux groupes de femmes et aux autres organisations syndicales afin d’exhorter le gouvernement fédéral à adopter des mesures concrètes pour mettre fin à la violence faite aux femmes.

Voici ce que devrait faire le gouvernement fédéral :

1. Adopter un plan d’action national pour mettre fin à la violence faite aux femmes.

L’ONU a appelé les gouvernements du monde entier à se doter de plans d’action nationaux pour mettre fin à la violence faite aux femmes d’ici 2015. Il est temps que le Canada s’y mette.


2. Lancer une enquête publique nationale sur les femmes et filles autochtones assassinées ou portées disparues.

Le SCFP appuie depuis longtemps les appels à une enquête publique nationale dans le dossier des femmes et filles autochtones assassinées ou portées disparues. À notre congrès de 2011, nous nous sommes engagés à poursuivre nos efforts en ce sens. En mars 2010, l’Association des femmes autochtones du Canada avait documenté 582 cas d’assassinat ou de disparition de femmes et de filles autochtones. Depuis, le gouvernement fédéral a coupé les vivres nécessaires à la mise à jour de cette base de données. L’inaction du fédéral dans ce dossier a même eu des répercussions sur la scène internationale.


3. S’engager publiquement à jouer un rôle de premier plan lors de la réunion de 2013 de la Commission des Nations Unies sur la condition de la femme (CNUCF), portant sur le renforcement des droits des femmes et le respect des responsabilités des gouvernements à cet égard, y compris l’élimination de toute forme de violence faite aux femmes et aux filles.

Le SCFP participera à la réunion de la CNUCF en mars 2013, aux côtés d’autres syndicats, d’organisations non gouvernementales et de groupes de la société civile. Cette séance de la CNUCF portera principalement sur l’élimination et la prévention de toute forme de violence contre les femmes et les filles.