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VICTORIA – Les travailleurs de soutien des collèges membres du SCFP entreprendront demain une action de trois jours pour forcer le gouvernement à signer une convention collective. Les moyens de pression entrepris par les 3 000 travailleurs des collèges membres du SCFP iront de la fermeture de certains départements à des manifestations tenues à l’extérieur des bureaux des députés.

Le coordonnateur des collèges de C.‑B. du SCFP, Ian McLean, souligne que les moyens de pression ont été conçus pour ne pas avoir de conséquences directes sur les étudiants. « Nous accordons beaucoup d’importance aux étudiants et nous les encourageons à communiquer avec leur député afin d’appuyer notre demande visant à ce qu’en Colombie‑Britannique, le personnel des collèges reçoive un traitement équivalent à celui des employés des universités. » Des moyens de pression sont prévus à l’Université de l’île de Vancouver, au collège New Caledonia, au collège Camosun, au collège des Rocheuses, au collège North Island et au collège communautaire de Vancouver.

Pam Catsirelis, membre du local 2773 du SCFP et employée du College of the Rockies, souligne que « les membres sont extrêmement frustrés par le fait que les libéraux provinciaux de la Colombie‑Britannique semblent peu enclins à reconnaître que les travailleurs de soutien des collèges fournissent des services aussi précieux que leurs collègues des universités. » Le gouvernement est récemment arrivé à une entente avec presque tous les travailleurs de soutien membres du SCFP et travaillant au sein d’une université en Colombie‑Britannique. Cette entente, qui sera valable pendant quatre ans, ne comporte aucune concession et prévoit des augmentations de 0-0-2-2 % au cours des années à venir.

« Nous envoyons au gouvernement un message clair indiquant que nous comptons bien obtenir une augmentation salariale équitable pour nos membres », a déclaré Lily Bachant, présidente du local 4951 du SCFP, au collège New Caledonia. « Nous connaissons bien les conséquences d’une grève totale sur nos étudiants, et c’est pourquoi nous ciblons des départements bien précis. »

La présidente du local 1858 du SCFP, à l’UIV, Deborah Hopper, souligne que « nos moyens de pression d’une durée de deux jours de la semaine dernière ont convaincu le gouvernement de revenir à la table des négociations (ce vendredi) et, même si nous n’avons encore conclu aucune entente, nous croyons qu’il est nécessaire de tenir des moyens de pression jusqu’à ce qu’une entente intervienne. »

Les travailleurs des collèges Camosun et North Island prévoient d’aller présenter leurs doléances à qui de droit en se rassemblant, ce vendredi, dans les bureaux des députés. À Victoria, les membres du local 2801 du SCFP se rassembleront pendant une heure au bureau d’Ida Chong, à compter de 11 h 30 (3930 Shelbourne). À Courtenay, le bureau de Don McRae (437, Fifth St) sera pris d’assaut par les grévistes pendant l’heure du dîner. Michelle Waite, la présidente du local 3479 du SCFP, explique que « le gouvernement, y compris le ministre de l’Éducation, Don McCrae, doit faire du personnel de soutien collégial une priorité. Nos établissements d’enseignement et nos étudiants sont la pierre angulaire de l’avenir de la Colombie‑Britannique. »

« Le plan en matière d’emplois du gouvernement repose sur les travailleurs hautement qualifiés que nous formons dans nos collèges. Nous avons besoin d’une rémunération juste et équitable, dans l’esprit des ententes conclues avec les ententes signées avec le personnel des universités, pour nous permettre de continuer de fournir une éducation postsecondaire et une formation professionnelle de qualité », a indiqué Louise Oetting, la présidente du local 2081 du SCFP. Jo Hansen, le président du local 4627 du SCFP, abonde dans le même sens. « Nos collèges ne sont pas l’ennemi; ils sont les victimes d’un gouvernement vindicatif qui n’apprécie pas à sa juste valeur le travail accompli par les collèges. Le gouvernement parle de création d’emplois, mais il réduit le financement des établissements d’enseignement, dont la contribution est pourtant essentielle aux travailleurs qualifiés du futur! »