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Les deux parties doivent se rencontrer le 22 novembre

Ni la neige, ni la grêle, ni la pluie battante n’ont pu empêcher les travailleurs de soutien des collèges membres du SCFP de prendre leur quart aux piquets de grève hier et aujourd’hui partout dans la province (voir les photos ). Les deux jours de grève arrivent dans la foulée de deux années sans contrat de travail. Les campus ont été presque entièrement fermés et les sections locales du SCFP signalent que peu d’étudiants ont franchi les piquets de grève. 

Le piquetage a commencé à 6 h hier matin, aux College of the Rockies (section locale 2773), College of New Caledonia (section locale 4951), Camosun College (section locale 2081), North Island College (section locale 3479) et Vancouver Island University (section locale 1858). Lundi, c’est le Vancouver Community College (section locale 4627) qui a mené le moyen de pression à Vancouver.

Les travailleurs du SCFP font pression sur le gouvernement provincial pour qu’il offre la même entente récemment approuvée pour le même travail dans les universités, c’est-à-dire des hausses de salaire de 0-0-2-2 pour cent pour des conventions collectives de quatre ans sans concessions.

Les sections locales des collèges sont sans contrat de travail depuis 2010, alors que tous les travailleurs des universités de la province membres du SCFP ont maintenant de nouvelles conventions, à l’exception de la section locale 3338 à SFU, qui a refusé l’offre à cause de problèmes avec son régime de retraite.  

Les moyens de pression coordonnés ont obligé le gouvernement provincial et l’Association des employeurs du postsecondaire à convoquer une réunion avec les hauts dirigeants du SCFP demain.  C’est le gouvernement qui bloque toute entente dans ces négociations avec les collèges, et non les employeurs.  « Ce n’est que grâce à l’unité et à l’engagement des travailleurs des collèges membres du SCFP de toute la Colombie-Britannique que cette réunion avec le gouvernement a lieu », souligne Ian McLean, coordonnateur du SCFP pour les travailleuses et travailleurs des collèges de la C.-B.

M. McLean affiche un « optimisme prudent » au sujet de la réunion de demain et ajoute que « nous sommes toujours prêts à toute interaction qui pourrait nous mener à un règlement négocié équitable ».