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KENORA, Ont.– Les membres des sections locales du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) de la région de Kenora se réunissent ce soir pour lancer une campagne destinée à protéger le droit démocratique des  travailleurs à la libre négociation collective. L’activité de la soirée est la première d’une vingtaine de rencontres régionales qui auront lieu partout dans la province.

« Les travailleurs des services publics de l’Ontario sont menacés par une nouvelle loi provinciale qui s’en prend à notre droit démocratique à la libre négociation collective et à l’arbitrage impartial et indépendant, a déclaré Fred Hahn, président du SCFP-Ontario. Ces droits sont le résultat de décennies de vaillants efforts qui ont apporté équité et stabilité aux relations de travail en Ontario; ils doivent être protégés. »

La loi 115, qui touche les travailleurs des conseils scolaires, ainsi que d’autres projets de loi du même ordre visent à priver de leurs droits des gens qui négocient collectivement leurs ententes avec des employeurs. Ils permettront au gouvernement de décréter le contenu d’une convention collective et de modifier unilatéralement une entente négociée. Les lois proposées menacent aussi la possibilité pour les travailleuses et travailleurs de demander un arbitrage indépendant et impartial en cas d’impasse dans les négociations collectives.

La campagne demande l’abrogation de la loi 115 et de toute autre loi proposée par le gouvernement et par le chef du Parti conservateur Tim Hudak pour affaiblir les droits d’autres travailleuses et travailleurs des services publics.

« Les libéraux créent une crise inutile en s’attaquant à nos droits démocratiques, a déploré Candace Rennick, secrétaire-trésorière. L’ingérence du gouvernement pourrait déstabiliser les services publics sur lesquels comptent les gens. Nous discuterons des mesures à prendre localement pour aider à protéger ces services – et nos membres. »