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L’histoire inédite à la bibliothèque publique de Saskatoon parle de l’écart croissant entre les personnes qui gagnent bien leur vie en y travaillant et celles qui peinent à boucler leurs fins de mois, selon le syndicat qui représente les travailleurs occupant le bas de l’échelle salariale. Le syndicat a placé une annonce dans les journaux d’aujourd’hui pour faire connaître cet écart.

Environ le tiers des 250 syndiqués du SCFP qui travaillent à cette bibliothèque gagnent 10 $ l’heure ou moins, alors que presque tous les cadres touchent un salaire annuel supérieur à 90 000 $. Le directeur de la bibliothèque a reçu plus de 134 500 $ en 2011.

C’est en 2007-2008 que les cadres et le personnel administratif non syndiqué ont vu leurs émoluments croître de 34 pour cent en moyenne, à la suite d’une décision du conseil d’administration. Les syndiqués, eux, ont eu droit à une augmentation de quatre pour cent cette année-là.

« Nous n’avons rien contre le fait que les employés non syndiqués aient droit au salaire qu’ils méritent, soutient Sue Emson, membre du comité de négociation du syndicat. Par contre, nous demandons au conseil de combler l’écart qui affecte tous les autres employés, la majorité silencieuse de 93 pour cent. »

Les employés syndiqués avaient voté à 84 pour cent pour des moyens de pression au cours de l’été. Ils demandent que le salaire minimum à la bibliothèque soit haussé à 12 $ l’heure. Ils réclament aussi une augmentation de salaire de 15 pour cent étalée sur trois ans. Ils sont sans convention collective depuis le 1er avril 2010.

« Demain, à la reprise des négociations, l’employeur a intérêt à présenter une offre salariale équitable, explique Mme Emson, une offre qui comblera l’écart salarial qui règne à la bibliothèque. »