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Carolyn Unsworth a fait une présentation forte et stimulante à propos de son travail comme militante en environnement lors de la 11e Conférence nationale sur la santé et la sécurité du SCFP qui a eu lieu du 12 au 14 octobre à Ottawa. La consœur Unsworth est membre du SEH qu’elle représente au Comité national de l’environnement du SCFP. On lui a demandé de prendre la parole à la conférence afin de communiquer sa perspective de travailleuse sur les façons de susciter le changement. La consœur Unsworth a décrit ses efforts incessants pour faire la promotion de pratiques de travail plus vertes et ses interventions sur la scène internationale qui consistaient à parler au nom du mouvement ouvrier lors des récents sommets sur le changement climatique de Copenhague et du Mexique.

La consœur Unsworth a parlé aux 500 membres présents de la terrible réputation internationale du Canada en matière d’environnement et du dossier environnemental honteux du gouvernement fédéral. Elle a parlé de la façon dont les travailleurs doivent faire partie de la solution dans le dossier des problèmes environnementaux planétaires et ce, tant à l’échelle des collectivités que sur le plan international. Ses efforts ont rapporté. Par exemple, elle a fait une présentation au Mexique à l’occasion de la conférence Monde du travail qui s’inscrivait dans le cadre de COP 16, afin que le rapport d’une travailleuse de première ligne sur la façon dont les changements climatiques affectent nos collectivités puisse être entendu.

La Conférence nationale sur la santé et la sécurité avait pour la première fois une composante environnementale. Outre la participation de la consœur Unsworth, mentionnons la présence de Tony Clarke de l’Institut Polaris qui faisait partie du groupe de discussion sur l’urgent besoin de militantisme dans les enjeux de santé et d’environnement. Soulignons aussi que plus de 200 membres du SCFP ont participé à un atelier sur les enjeux environnementaux et les actions environnementales sur les lieux de travail contribuant de ce fait à passer le mot sur les façons dont les pratiques de travail plus durables peuvent contribuer à minimiser notre impact sur la planète.