Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

Le SCFP demande au gouvernement Redford de renoncer à la privatisation des écoles.

Dans la foulée de la publication d’une étude réalisée par l’Université de Toronto qui montre que les « partenariats public-privé » ajoutent 16 % aux coûts des projets d’infrastructure, la présidente du SCFP-Alberta renouvelle son appel à l’abandon de la construction et de l’entretien privés des écoles.

Marle Roberts a indiqué que l’étude a examiné 28 projets de PPP en Ontario d’une valeur de plus de 7 milliards de dollars. En moyenne, à cause des frais d’emprunt plus élevés engagés par les partenaires privés, les coûts ont augmenté de 16 %.

« Le gouvernement Redford a eu recours à des PPP pour construire de nouvelles écoles, a souligné Mme Roberts.  Les contribuables paient donc plus que nécessaire. »

Selon Marle Roberts, le gouvernement a choisi ce modèle parce qu’il lui permet de garder les dettes hors de ses livres.

« Les conservateurs veulent nous faire croire que grâce à ce modèle, nous n’avons pas de dette, a expliqué Mme Roberts.  Mais nous sommes engagés à faire des paiements pendant 30 ans et ces paiements sont plus élevés qu’ils ne le devraient. »

« Pas étonnant qu’ils n’arrivent pas à atteindre l’équilibre budgétaire. »