Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

À la 11e Conférence nationale du SCFP sur la santé et la sécurité, cinq cents militants en santé-sécurité se sont réunis à Ottawa, le weekend dernier, pour débattre des problèmes auxquels ils sont confrontés en milieu de travail et de leurs solutions possibles.

Pour la moitié des participants, il s’agissait d’une première expérience dans une activité nationale sur ce sujet. Les organisateurs espéraient donner le goût d’agir à ces nouveaux délégués et raviver la détermination des participants plus aguerris.

Pendant deux jours et demi, les participants ont appris des choses sur les grands enjeux politiques, juridiques et sociaux en plénière, avant de se répartir en ateliers portant sur les problèmes plus concrets auxquels ils font face dans leur milieu de travail et leur collectivité.

Quatre ateliers étaient offerts : inspirer le militantisme, santé de l’environnement et action en environnement au travail, les femmes et les dangers au travail, et santé mentale. Tous faisaient appel à la résolution de problèmes pratiques et à la présentation de buts accessibles à viser.

D’ailleurs, c’était la première fois que les questions d’environnement et de santé mentale tenaient la vedette dans une conférence nationale sur la santé et la sécurité.

De plus, les militants du SCFP ont souligné plusieurs premières au cours de la plénière Célébrer nos réussites, qui s’intéressait aux nombreuses réalisations du SCFP en santé-sécurité au travail depuis 50 ans.

Le secrétaire-trésorier national du SCFP, Charles Fleury, a mentionné plusieurs de ces premières dans son mot de la fin : « Hier, on nous a rappelé que le SCFP a été le premier syndicat canadien à adopter une journée de deuil pour les travailleurs morts ou blessés au travail, a-t-il dit. On nous a rappelé que la section locale 519 de Yorkton, en Saskatchewan, a été la première à mettre en place une politique sur la violence. En outre, cette conférence est la première où 200 militants en santé-sécurité ont participé à un atelier sur la santé de l’environnement et l’action en environnement au travail. J’espère sincèrement que ce ne sera pas la dernière. »

M. Fleury a aussi annoncé le lancement de nouvelles publicités radiophoniques portant sur la cyberintimidation et commanditées par le SCFP. Celles-ci seront diffusées dans les grandes villes canadiennes à compter du 15 octobre.

Les participants retournent maintenant dans leurs milieux de travail respectifs, où ils appliqueront tout ce qu’ils ont appris.

La prochaine activité nationale d’envergure du SCFP consistera en une conférence sur la négociation. Elle se tiendra à Ottawa du 5 au 8 février. Surveillez le site SCFP.ca pour en savoir plus.