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Le président de la section locale 4500 du SCFP affirme que la stratégie budgétaire de Coast Mountain affaiblit le service.

La couverture médiatique de la perte de 60 postes d’entretien à la société Coast Mountain Bus a négligé de mentionner l’élimination de 17 postes de supervision, une mesure qui a déjà des effets négatifs sur le service, selon le syndicat qui représente les superviseurs de première ligne du transport et de l’entretien (métiers spécialisés) de Coast Mountain et BC Transit – Victoria.

« Au cours des derniers mois, Coast Mountain a éliminé environ 11,5 pour cent des postes occupés par nos membres, en deux vagues de compressions—d’abord neuf postes de superviseurs du transport et, dernièrement, huit postes de superviseurs de l’entretien, souligne Rob Woods, président de la section locale 4500 du SCFP.  Cette perte de postes entraîne déjà toute une série de problèmes, qu’il s’agisse des retards dans les services, des temps de réponse plus longs, de l’augmentation du non-paiement des droits de passage ou de la diminution de la sécurité du public. »

Les superviseurs du transport sont souvent les premiers répondeurs sur les lieux des accidents, des incendies et autres situations qui ont des conséquences pour le transport en commun.  Ils organisent les répondeurs d’urgence et négocient avec eux, aidant ainsi à remettre en marche les services de transport grâce à la gestion des urgences sur place.

« Sans superviseurs du transport, le transport en commun peut rester bloqué jusqu’à ce que l’incident ait été déplacé ou que d’importants détours aient été mis en place, ce qui entraîne des inconvénients majeurs pour les clients », affirme M. Woods. Il ajoute que les retards dans le service causés par les réductions allongent le temps de réponse aux urgences, ce qui peut compromettre la sécurité du public et accroître la responsabilité civile.

« Nous avons eu des quasi-accidents et des incidents évités de justesse depuis la première série de compressions », déplore M. Woods, qui donne l’exemple récent d’un camion à ordures qui est entré en contact avec les câbles de raccordement des trolleybus et les a fait tomber sur son toit.  Lorsque les superviseurs sont enfin arrivés sur les lieux, ils ont appris que le chauffeur avait attrapé les câbles à mains nues pour tenter de les enlever du camion.

« C’est un véritable miracle qu’il n’ait pas été électrocuté, déclare Rob Woods.  C’est le genre de situations que les superviseurs peuvent empêcher.  Nous avons suggéré à Coast Mountain quelques solutions pour réduire les coûts. Et la suppression des postes de superviseurs n’en fait pas partie. »