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Partout en Colombie-Britannique, les employés de soutien des universités affiliés au SCFP avaient un message clair à transmettre à leur employeur aujourd’hui : concluons une entente. Ces 12 000 travailleurs ont manifesté après deux ans de négociations sans résultats.

Aujourd’hui, les employés des cinq plus grandes universités britanno-colombiennes ont participé à divers moyens de pression, allant du refus des heures supplémentaires à des rassemblements, des marches, des piquets de grève et même la fermeture complète de l’UNBC à Prince George. Ces moyens de pression interviennent après que les sections locales du SCFP aux universités University of Northern BC, Simon Fraser, UBC et Thompson Rivers University de Kamloops aient déposé des avis de grève de 72 heures lundi. Les sections locales de l’UVic, elles, sont en moyens de pression depuis le 4 septembre. Selon les organisateurs, peu de gens ont choisi de franchir les piquets de grève.

Le président du SCFP-C.-B., Barry O’Neill, dans une allocution en mi-journée devant les syndiqués du SCFP 116 réunis à l’UBC, a dit que le syndicat les appuierait « jusqu’à ce qu’ils obtiennent leur convention collective ». Il a demandé au gouvernement provincial de cesser d’amputer le financement de l’éducation postsecondaire et de reconnaître la valeur du travail accompli par les membres du SCFP œuvrant dans les collèges et les universités. Colleen Garbe, présidente du SCFP 116, a appelé la fin du sous-financement du réseau postsecondaire. Les gens de métier et les employés des services affiliés au SCFP 116 ont fermé le bâtiment de l’association étudiante de l’UBC et le bâtiment des opérations. Des sympathisants des sections locales 2278 et 2950 du SCFP sont venus les appuyer, ainsi que les travailleurs de la sécurité du SEPB 378, actuellement en grève.

À l’UNBC, 340 syndiqués de la section locale 3799 du SCFP ont fait fermer tout le campus en installant un piquet de grève à l’entrée principale à 13 h cet après-midi. Leur présidente, Caroline Sewell, affirme bénéficier de l’appui du syndicat des professeurs et d’autres syndicats, dont ceux des travailleurs de l’ICBC et de la ville de Prince Geoge. Mme Sewell dit ne pas savoir à quel point les activités sont paralysées à l’intérieur, « parce que nous sommes restés à l’extérieur et nous n’avons pas empêché les gens de pénétrer sur le campus ou d’en sortir. » Elle affirme que le moral est bon sur le piquet de grève « et nous avons bon espoir que ces moyens de pression relancent les négociations ». Si l’université ne bouge pas, la section locale envisagera d’autres moyens de pression la semaine prochaine, explique-t-elle.

À SFU, la grève a commencé une minute après midi avec la fermeture de deux édifices. Les syndiqués de la section locale 3338 ont manifesté en silence à l’extérieur de la salle où se déroulait la collation des grades. Munis de pancartes, ils ont tourné le dos à l’université afin de transmettre leur message sans déranger la remise des diplômes. La présidente de la section locale 3338, Lynne Fowler, affirme que la manifestation a été bien accueillie et que « les gens ont bien compris que la SFU doit se mettre en rapport avec son personnel de soutien et que nous voulons qu’elle se présente à la table de négociation munie du mandat de conclure une entente. »

À Thompson Rivers, les syndiqués du SCFP ont fermé l’édifice des services ce matin, avant de se rendre au bâtiment administratif central pour y prendre d’autres membres du SCFP 4879 et entamer une manifestation. La présidente du SCFP 4879, Lois Rugg, affirme que ses membres sont gonflés à bloc : « ils ont sorti 70 membres de leur travail, et ils ont été au moins 200 à prendre part à la bruyante manifestation qui s’est ensuivie ». Elle ajoute que certains groupes, comme le syndicat des professeurs et l’association étudiante, les appuient fermement, ainsi que d’autres syndicats de Kamloops. « Nos membres ont le sentiment qu’on ne les prend pas au sérieux, poursuit-elle. Certains vivent d’un chèque de paie à l’autre. Mais je crois que l’université a compris le message. Et le commentaire que nous entendons le plus de la part de nos membres, c’est qu’il était temps! »

Les quelque 200 membres du SCFP 917 et du SCFP 951 ont démantelé leurs piquets de grève à l’édifice University Centre de l’UVic cet après-midi, après que l’employeur a proposé de fixer des séances de négociation la semaine prochaine. Le SCFP 4163, qui représente les assistants d’enseignement et les chargés de cours, a participé aux piquets toute la journée.