Le 23 septembre 2012, Paul Moist, président national du SCFP, s’est adressé à plus de 300 délégués – leaders de sections locales du secteur des conseils scolaires de tout l’Ontario – réunis dans le cadre d’une assemblée de direction à Toronto, dans la foulée de l’adoption de la loi 115.
La loi 115, qui élimine le droit à la libre négociation collective de milliers de travailleuses et travailleurs du secteur de l’éducation, constitue une attaque sans précédent contre les droits des travailleuses et travailleurs.
« L’unique raison de l’existence des syndicats est la défense du droit à la libre négociation collective et des autres droits des travailleuses et travailleurs, a précisé Paul Moist. La loi 115 vise à dicter un résultat déterminé à l’avance et cela, nous ne l’accepterons jamais. »
Le premier ministre de l’Ontario a aussi annoncé l’adoption prochaine d’une nouvelle loi qui empêchera la libre négociation collective dans le secteur parapublic.
« Notre syndicat vit un moment important, a conclu M. Moist. Nos membres sont notre force. Nous ne serons pas réduits au silence, nous ne baisserons pas la tête et nous lutterons pour nos droits collectifs. »