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Le SCFP lutte depuis longtemps contre la privatisation des soins de santé. Vous trouverez ci-dessous la lettre que j’ai envoyée au Globe and Mail en réaction à un article intitulé « Private-public debate erupts anew over sale of Shouldice Hospital », soit « La vente de l’hôpital Shouldice relance le débat sur les PPP ». Cet article (en anglais seulement) se trouve ici.

Monsieur le rédacteur en chef.

L’article de M. Picard met en lumière une décision importante que devra prendre le gouvernement ontarien. Le projet de vente de l’hôpital Shouldice, une entreprise familiale, à une grosse multinationale américaine offre au gouvernement l’occasion de se poser en défenseur des soins de santé publics.

M. Picard prétend que les services spécialisés du Shouldice valent à eux seuls le prix de la privatisation. Or, le prix de la privatisation est élevé. De nombreuses études démontrent qu’un gouvernement paie généralement entre 15 et 30 pour cent plus cher pour des services hospitaliers fournis par des sous-traitants privés, comparativement aux mêmes services fournis par le secteur public.

Nous pouvons très certainement offrir ces services sans avoir recours à des multinationales.

Peut-être y a-t-il de la place dans notre offre de soins de santé pour plus de services spécialisés, mais spécialisation n’égale pas automatiquement privatisation. Rien ne justifie la vente du Shouldice à une société américaine, alors qu’on pourrait en faire un hôpital sans but lucratif et l’intégrer dans le réseau public de la santé.

Veuillez agréer, monsieur, mes salutations distinguées,

Paul Moist

Président national du Syndicat canadien de la fonction publique