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Les membres du SCFP ont participé récemment à deux importantes conférences sur l’avenir des travailleuses et travailleurs universitaires syndiqués. La première, tenue du 2 au 4 août à Vancouver, a été organisée par la Coalition of Graduate Employees’ Union (CGEU) pour préparer l’avenir et promouvoir les causes des employés diplômés, tant aux États-Unis qu’au Canada. Le SCFP et le BCGEU, syndicats du personnel universitaire et de soutien, ont participé à la conférence et contribué aux discussions sur l’édification de la solidarité sur les campus en matière de négociations et d’action politique.

La section locale 2278 du SCFP, employés diplômés de l’Université de la Colombie-Britannique, a co-animé la conférence avec le Teaching Support Staff Union (TSSU), qui représente les employés diplômés de l’Université Simon Fraser. Des ateliers étaient offerts sur le recrutement, les négociations, les moyens d’action au travail, l’édification de coalitions, la démocratie syndicale locale et les médias sociaux.

Quant aux plénières, elles proposaient des exposés sur le climat politique et le contexte des négociations en Colombie-Britannique. Adrienne Smith, ancienne présidente de la section locale 2278 du SCFP, a notamment parlé du pouvoir de la démocratie et de la syndicalisation, éléments majeurs dans la grève réussie de 2003 à UBC. Des militants du Minnesota, du Wisconsin, de New York, de l’Oregon et de la Californie ont discuté de syndicalisation et de l’expérience récente des diplômés syndiqués aux États-Unis.

Tant à la conférence de la CGEU qu’à celle de la Coalition of Contingent Academic Labour(COCAL), tenue du 9 au 12 août à Mexico, des représentants de la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) , l’un des trois principaux groupes étudiants  qui ont mené le mouvement étudiant contre la hausse des droits de scolarité, ont pris la parole. Le mouvement étudiant s’est répandu rapidement et s’est acquis l’appui des syndicats et des militants pour la justice sociale de tout le Québec et du Canada.

La conférence de la COCAL était co-organisée par le Sindicato de Trabajadores de la Universidad Nacional Autónoma de México (STUNAM) et par l’Asociacion Autónoma del Personal Académico de la Universidad Nacional Autónoma de México (AAPAUNAM). C’était la première fois que ces organisations étaient les hôtes de la conférence annuelle de la COCAL et, aux dires de tous, elles ont fait un excellent travail.  Les militants et les représentants de l’enseignement précaire de toute l’Amérique du Nord ont participé aux exposés et plénières présentés et interprétés en anglais, en français et en espagnol.

Les plénières de la COCAL portaient sur l’évolution de la main-d’œuvre universitaire dans un contexte de mondialisation néolibérale, de syndicalisation et de nouvelles formes de lutte pour les travailleuses et travailleurs universitaires, ainsi que sur la culture et l’identité des nouveaux citoyens universitaires en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde.

Natalie Sharpe et Dougal MacDonald, de la section locale 3911 du SCFP, Athabasca University (AU), ont présenté un exposé saisissant sur la perte des compétences de la main-d’œuvre universitaire à AU, où la direction a annoncé son intention d’éliminer le modèle tuteur-apprenant pour le remplacer par un modèle de centre d’appels inspirés du monde des affaires.