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Les employés de soutien de l’Université de Victoria se préparent à utiliser des moyens de pression. Selon des représentants des sections locales 917 et 951 du SCFP, le sur-place des négociations limite leurs options en vue de conclure une convention collective négociée et les pousse vers la grève. Ils ajoutent que les syndiqués tiendront compte de l’impact de tout moyen de pression sur la population et les étudiants.

« Nous avons eu plus de vingt rencontres avec l’employeur depuis l’expiration de la convention collective en 2010, a déclaré le président du SCFP 951, Doug Sprenger, et nous n’avons aucunement progressé vers la conclusion d’une convention juste et raisonnable. Nos membres sont très mécontents. »

M. Sprenger souligne que « le sous-financement chronique du provincial en enseignement postsecondaire », le mandat « zéro net » en 2010-2011 et le mandat de « gains coopératifs » pour 2012-2013 nuisent beaucoup à la conclusion d’une entente.

La semaine dernière, les sections locales ont rencontré l’université et le médiateur Mark Atkinson. Les parties ont parlé des services essentiels à assurer. Les syndiqués pourront débrayer lorsqu’il y aura entente sur ces services et que le médiateur aura clos le dossier. Les deux parties devraient se présenter devant le Conseil des normes du travail de la C.-B. en août pour régler les derniers détails à ce sujet.

Les membres du SCFP 951 sont employés de bureau, techniciens et éducatrices en service de garde; ils ont appuyé la grève à 80 pour cent en mai dernier. Les cols bleus affiliés au SCFP 917 ont accordé un mandat de grève à leur comité de négociation à hauteur de 93 pour cent. La section locale 4163 du SCFP, quant à elle, compte tenir un vote de grève à l’automne; elle représente quelque 1500 aides-enseignants, moniteurs de langues et chargés de cours.

Le mandat de « gains coopératifs » a entravé les négociations. Ce mandat oblige les employeurs universitaires à soumettre au gouvernement provincial un « plan d’économies » et attendre son approbation avant de déposer des offres salariales à la table de négociation. Le syndicat priorise la protection contre l’inflation et la sécurité d’emploi.

« Nous discutons de nos possibilités, a déclaré le président du SCFP 917, Rob Park. Il est clair que, devant l’impact des compressions budgétaires sur nos membres, les étudiants et l’avenir même de l’Université de Victoria, nous devons nous tenir debout et défendre l’enseignement postsecondaire. »