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Le Sommet de la terre Rio+20 se poursuit aujourd’hui au Brésil, mais l’espoir que les discussions débouchent sur des avancées significatives s’amenuise.

Un nouveau projet négocié de document final intitulé « L’avenir que nous voulons » a été adopté à toutes fins et intentions par les gouvernements participants. Ce document fait part d’une vaste vision environnementale pour l’avenir, mais ne comporte aucune mesure capable de pousser les gouvernements et les entreprises à s’engager à agir. Il s’agit plutôt d’un projet de document final qui est le fruit d’une négociation et dans lequel on a saupoudré des phrases demandant instamment aux nations de s’engager à ceci ou à cela, mais qui ne contient rien qui soit en mesure d’obliger les pays à diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre, à préserver l’eau publique, les océans et les forêts, à prendre des mesures permettant d’assurer la sécurité alimentaire ou à entreprendre des actions concrètes destinées à réduire les destructions environnementales qui se poursuivent à l’échelle mondiale.

Disons les choses simplement, la conférence ne propose aucune action visant à initier une nouvelle façon de vivre sur notre planète qui soit respectueuse de la nature et ne repose pas sur le même vieux système consistant à transformer négligemment notre eau, notre air, nos océans, nos forêts et toutes nos ressources en biens exploitables pour un profit maximal.

Même s’il reste encore une journée à ce sommet, la plupart des pays ont déjà déclaré les discussions closes. S’il subsiste encore un peu d’espoir, il proviendra de la déclaration finale du Sommet des peuples qui a lieu en même temps à Rio. Cette déclaration s’efforcera de combler les lacunes de L’Avenir que nous voulons, la déclaration officielle et de donner aux citoyens un peu d’espoir indiquant que des actions concrètes demeurent possibles.

Ce qui est clair est que ces énormes sommets sur l’environnement demeurent décevants et sans suite, parce qu’ils ne dépassent jamais le stade des promesses vagues et des engagements qui continuent de permettre aux pollueurs d’agir à leur guise. Des actions concrètes supportées par des textes juridiques, voilà ce dont la planète a désespérément besoin.