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 VANCOUVER – Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) a publié un nouveau rapport qui décrit les embûches auxquelles font face les aides-éducatrices autochtones en Colombie-Britannique. Ce rapport fait suite à l’étude Respect & Recognition menée par le SCFP auprès des AE en 2008.

Les inquiétudes qu’expriment les AE autochtones et leurs homologues non autochtones se recoupent sur plusieurs points : le travail non rémunéré, les horaires de travail insuffisants, le manque d’occasions de planifier, préparer et consulter, ainsi que les lacunes de leur formation. Cela dit, les AÉ autochtones font face à des difficultés qui leur sont propres, comme le dévoile le rapport.

  • La plupart des AE autochtones questionnées résident et travaillent dans le nord de la C.-B. ou sur l’île de Vancouver, là où se concentrent les populations autochtones (adultes et étudiantes). Moins du cinquième d’entre elles est de la région métropolitaine de Vancouver.
  • Les AE autochtones sont beaucoup plus susceptibles de travailler dans des programmes scolaires alternatifs ou différents. Bien que la plupart des AE autochtones affirment travailler en éducation spécialisée, un pourcentage élevé d’entre elles est également actif dans des programmes et services visant à répondre aux besoins particuliers des élèves autochtones.
  • Les AE autochtones sont moins susceptibles de participer au développement des programmes d’adaptation scolaire que leurs homologues non autochtones. Cela pourrait témoigner d’un recours moins fréquent au PAS pour les élèves autochtones ou d’une mauvaise compréhension de ce que peuvent apporter les AE autochtones à ce processus.
  • Près du tiers des AE autochtones mentionnent faire des déplacements pour le travail, soit trois fois plus que la moyenne des AE. Et plus de 40 pour cent des AE autochtones qui se déplacent disent ne pas être rémunérées. Ceci traduit à tout le moins des inconsistances et des disparités importantes entre les districts scolaires.
  • Les AE autochtones vivent les mêmes problèmes en matière de travail non rémunéré que les AE en général, avec une moyenne de deux heures par semaine. Elles travaillent ces heures non rémunérées avant, pendant et après leur journée rémunérée afin de préparer des devoirs, de se déplacer, de consulter et de faire de la surveillance. 

« Bien que les AE autochtones et leurs homologues non autochtones vivent sensiblement les mêmes choses au travail, écrit l’auteur du rapport, John Malcolmson, on remarque des différences marquées. Les AE autochtones sont nombreuses à avoir l’impression de travailler plus étroitement avec leur communauté, dans leurs interactions avec les élèves et leurs familles. Elles passent plus de temps à travailler avec des gens qui se sentent coupés du système. Elles travaillent aussi plus étroitement avec les groupes et organismes communautaires. »
 
On peut consulter le rapport (en anglais seulement) au : www.cupe.bc.ca/campaigns/education-assistants/reports-research .
 
Pour en savoir plus, contactez :
John Malcolmson
Conseiller national en recherche du SCFP
 604-291-1940