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Ed O’Keefe étant père de cinq enfants bien portants, lorsqu’est venu le temps de faire du bénévolat, son cœur a automatiquement penché vers le chapitre terre-neuvien de la Fondation Rêves d’enfants. Il l’aide à amasser de l’argent afin de réaliser les rêves d’enfants gravement malades. 

« Je suis si chanceux d’avoir une belle grande famille en santé, reconnaît M. O’Keefe, président du SCFP 1860. J’ai donc voulu faire ma part. »

D’ailleurs, il aide aussi autrui dans le cadre de son emploi à la Société d’habitation de Terre-Neuve-et-Labrador. Le SCFP 1860 représente les travailleurs qui livrent et maintiennent des logements sociaux dans toute la province, une province qui manque cruellement de logements abordables. C’est dire que la population a désespérément besoin des services de M. O’Keefe et de ses syndiqués.

« Terre-Neuve-et-Labrador connaît une grave crise du logement, dit-il. Le prix des loyers a grimpé en flèche et le taux d’inoccupation est de 0,2 ou 0,3 pour cent. Nous fournissons un service très important. » 

M. O’Keefe est agent de liaison en soutien communautaire; il aide les personnes vulnérables, dont celles ayant des problèmes de santé mentale, à trouver un logement abordable. C’est un emploi utile qui protège le droit fondamental de cette clientèle au logement : « Pour quiconque, le plus important est d’avoir un toit. Tout le reste est secondaire. »

Dans ses temps libres, Ed O’Keefe aide à recueillir des fonds pour réaliser les rêves des enfants malades. Qu’il s’agisse d’un ordinateur, d’un voyage à Disney World ou d’une rencontre avec un joueur de hockey, réaliser ces rêves « est une chose fantastique », dit-il.

Au récent congrès provincial du SCFP à Terre-Neuve-et-Labrador, les délégués ont donné plus de 10 000 $ à la fondation, une somme suffisante pour réaliser au moins un rêve d’enfant.

« Je n’en revenais tout simplement pas », admet M. O’Keefe, devant cet élan de générosité, auquel le SCFP national a ajouté un don jumelé, pour un total de 10 141 $.

Selon M. O’Keefe, ce genre de militantisme contribue à éliminer le mythe qui veut que les syndicats soient égoïstes et cupides : « Les syndicats sont bien mieux que ça, et c’est ce que prouve cette générosité. Si nous n’étions pas si portés à penser à la communauté et attentifs aux besoins du monde qui nous entoure, jamais nous ne pourrions réunir 10 000 $ en une couple d’heures dans un rassemblement de sections locales. »

M. O’Keefe a hâte de réaliser le rêve d’un enfant malade de Conception Bay South. La fondation construit une patinoire de hockey et un terrain de basketball dans la cour arrière du garçon, en plus d’équiper deux équipes de hockey et de basketball. « Le garçon compte l’appeler le Wish Centre. C’est merveilleux. »

Ed O’Keefe ne fait aucune différence entre le SCFP et la communauté : « Participer à la vie syndicale, ce n’est pas qu’une affaire de boulot. On aide les autres – les travailleurs et toute la communauté – et on participe de diverses manières. Je crois qu’il serait temps que notre syndicat se vante un peu de ce qu’il accomplit. Cette implication définit aussi ce que nous sommes, il n’y a aucune raison de la cacher. Clamons-le sur tous les toits. »

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Le 23 juin, le SCFP relance le Jour communautaire, une célébration annuelle des services publics et des gens qui les prodiguent.

L’édition de cette année porte particulièrement sur les membres du SCFP agissant comme bâtisseurs communautaires. Nous illustrerons le rôle crucial que tiennent nos membres, au travail et dans leurs temps libres, dans l’érection de communautés fortes. Participez à la Journée communautaire : visitez le scfp.ca/communautes.  

Nous offrons un sweat-shirt SCFP aux dix premiers membres qui nous ferons parvenir leur profil!