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C’est à 16 heures précises, le jeudi 24 mai, que les cols bleus de la Ville de Québec ont entrepris une grève des heures supplémentaires, suite à l’avis déposé le 11 mai dernier à la ministre du Travail, Lise Thériault. Il s’agit donc d’une grève légale pendant laquelle toutes les dispositions prévues au Code du travail seront respectées. La dernière grève en tout genre du Syndicat des employés manuels de la Ville de Québec remonte à près de 30 ans.

Rappelons que le 16 mai, une entente est intervenue entre la Ville et la section locale 1638 afin de maintenir certains services essentiels pour assurer la santé et la sécurité des citoyens. Les travailleurs ont également accepté de faciliter le bon déroulement des festivités estivales, entre autres, la Saint-Jean et le Festival d’été. Les cols bleus vont assurer l’installation, l’opération et l’entretien des équipements électriques. Ils prendront aussi en charge l’installation, l’alimentation et l’entretien des systèmes d’eau potable et des égouts sur les différents sites.

« Le litige des cols bleus, il est avec l’administration municipale, pas avec les contribuables. Nous ajustons donc nos moyens de pression en conséquence et nous voulons limiter les inconvénients pour les citoyens », a rappelé Daniel Simard, vice-président du syndicat, au moment de l’entente sur les services essentiels.

Campagne radio

Par ailleurs, depuis le lundi 21 mai, une publicité radio diffusée sur les ondes des radios privées de Québec fait parler d’elle. Dans la pub de 30 secondes, les cols bleus ont pris le partie de rire de récentes déclarations du maire à l’endroti de l’ensemble des employés municipaux.

Au nombre d’environ 1350, les employés manuels de la Ville de Québec sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2010. Leurs négociations avec l’employeur la Ville ont commencé en février 2011 et depuis, 13 séances de négociation ont eu lieu entre les parties, dont quatre en présence d’une médiatrice nommée par la ministre du Travail. Le 17 avril, plus de 950 employés cols bleus se sont prononcés à 98 pour cent, par vote secret, en faveur d’un mandat de grève.