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TORONTO –  Aujourd’hui, mercredi 16 mai, marque la troisième Journée annuelle de reconnaissance des préposés aux services de soutien à la personne (PSSP) en Ontario. Pourtant, de nombreux PSSP, aides-soignants (AS) et infirmières auxiliaires autorisées (IAA) doutent de la sincérité des Libéraux ontariens lorsqu’il est temps de donner de la valeur au soutien qu’ils apportent aux malades et aux aînés.

Malgré la croissance et le vieillissement de la population, malgré les 29 000 Ontariens en attente d’un lit de soins de longue durée (SLD), malgré les 10 000 autres en attente de soins à domicile, « les Libéraux de Dalton McGuinty comptent sabrer les dépenses en soins de santé, soutient Fred Hahn, président du Syndicat canadien de la fonction publique en Ontario (SCFP-Ontario). On retranchera encore des lits et du personnel dans les hôpitaux, sans pour autant augmenter le nombre de lits en SLD et en augmentant à peine l’offre en soins à domicile. »

Les PSSP, IAA et AS prodiguent des soins directement aux patients et aux résidents dans tout type de contexte de soins. Bien que 57 000 PSSP travaillent dans les soins de longue durée, 26 000 dans les soins à domicile et 7 000 dans les hôpitaux, « la trop faible dotation en personnel dans tous ces contextes met en péril la qualité des soins. C’est simple : nous avons besoin de plus de soutien direct aux soins, et non compressions supplémentaires », explique Susan Schmidt, présidente du Comité coordonnateur des travailleurs en santé affiliés au SCFP-Ontario.

En Ontario, le SCFP représente plus de 20 000 PSSP. Selon des études, on trouve en moyenne une dotation en personnel plus faible et des soins de moins bonne qualité dans les services de santé prodigués par des sociétés à but lucratif que dans les soins à domicile et les SLD où, respectivement, près de 70 pour cent et plus de 51 pour cent des services sont à but lucratif.

En février dernier, le SCFP a organisé, pour les députés provinciaux, une séance d’information sur les effets négatifs des soins à but lucratif et de la sous-traitance obligatoire des soins à domicile sur la qualité des services et les conditions de travail, dont les salaires terriblement bas du personnel des soins à domicile.

Malgré des études universitaires démontrant une détérioration marquée dans la qualité des soins à domicile des sous-traitants, « les Libéraux ne se sont toujours pas penchés sur les problèmes résultant de la concurrence parmi les sous-traitants », explique Michael Hurley, président du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario (CSHO). Le secteur des soins à domicile présente un taux de roulement du personnel de 57 pour cent. « Les soignants fuient vers le secteur institutionnel afin d’obtenir un salaire décent, la sécurité d’emploi et des avantages sociaux », poursuit-il.

Le SCFP compte célébrer le travail des PSSP toute l’année, plutôt que pendant une seule journée.

« Si la province est sérieuse quand elle dit reconnaître la contribution des PSSP, elle doit mettre fin à la sous-traitance obligatoire des soins à domicile et assurer aux PSSP des conditions de travail et des salaires décents », conclut M. Hurley.

Pour regarder la vidéo du SCFP intitulée Who Cares: The Future of Ontario’s Home Carea et portant sur le secteur des soins à domicile aux prises avec les services à but lucratif et la sous-traitance obligatoire, rendez-vous au : http://cupe.on.ca/s213/stop-competitive-bidding-homecare.

  

Pour en savoir plus, contactez :

Stella Yeadon
Communications du SCFP
(416) 559-9300