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La course au leadership du NPD est sans doute l’événement politique le plus important au Canada aujourd’hui et, après des mois d’étude minutieuse des plateformes et d’écoute des débats, j’ai décidé d’accorder mon appui à Peggy Nash, députée de Parkdale-High Park.

En janvier, j’ai fait part de mes réflexions sur ce que doit proposer notre parti dans le climat politique actuel.  Comme je l’ai dit alors, notre nouveau leader doit d’abord et avant tout reconnaître que la plus grande préoccupation de tous les Canadiens est l’économie.  Beaucoup trop de Canadiens doivent vivre d’un chèque de paie à l’autre.  Ils ont atteint des niveaux d’endettement personnel sans précédent, non pas parce qu’ils sont irresponsables, mais plutôt parce que leurs salaires stagnent en termes réels depuis presque 25 ans, tandis que le coût de la vie augmente régulièrement.  Notre prochain leader doit reconnaître ce fait indiscutable et offrir une vision qui permettra de créer de bons emplois et d’accroître la sécurité économique de tous les Canadiens.

Notre leader doit parler franchement du sort des travailleuses et des travailleurs et ne pas avoir peur de défendre des salaires équitables, en plus de comprendre qu’il nous faut une robuste classe moyenne au Canada.  Notre leader doit aussi considérer que les syndicats – et le droit des Canadiens à former des syndicats, à y adhérer et à y jouer un rôle actif – sont essentiels à l’obtention de salaires équitables, de régimes de retraite et de la sécurité du revenu. 

Plus que jamais, le Canada doit se doter d’un leader qui soit en mesure de proposer une vision de notre économie équitable pour tous les Canadiens.  Les enjeux sont immenses et l’actuel gouvernement fédéral entraîne le Canada dans une direction que peu d’entre nous souhaitent emprunter.  Notre parti a besoin d’un leader qui peut non seulement s’opposer avec vigueur aux inégalités de revenus croissantes et à la destruction des services publics du Canada, mais qui peut aussi nous amener au pouvoir. Et nous avons besoin d’un leader qui puisse rassembler les gens pour bâtir notre parti. 

Peggy est ce leader.

Comme collègues du mouvement syndical canadien, Peggy et moi nous connaissons depuis de nombreuses années et je sais qu’elle possède les compétences et l’expérience, la passion et la vision nécessaires pour mener notre parti vers de nouveaux sommets. 

Cette course au leadership suscite de grands espoirs.  Elle a permis d’exprimer de nombreuses idées progressistes et de contester les visées du gouvernement Harper.  Dans quelques semaines, nous aurons un nouveau leader et nous pourrons commencer ensemble notre travail d’édification du parti.  Nous nous débarrasserons des discours politiques axés sur la division et la rancœur et nous commencerons à faire connaître notre vision pour un Canada équitable, égalitaire et juste. 

En conséquence, tant comme syndicaliste que comme néo-démocrate, je suis fier d’appuyer Peggy Nash à la direction de notre parti et comme prochaine première ministre du Canada.