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« Nous ne sommes pas étonnés que les experts-conseils privés Ernst and Young recommandent la privatisation de certains services de notre système de santé, affirme Danny Cavanagh, président du SCFP-Nouvelle-Écosse. Les antécédents de l’entreprise montrent clairement une préférence pour cette direction. »

« Le fait que le gouvernement n’ait pas accepté la recommandation de privatiser les services de buanderie, par ailleurs, est un développement positif.  Mais nous n’en sommes qu’à la première phase de l’examen. Nous sommes très inquiets de ce que nous réserve l’avenir en matière de compressions et de fusions des services.  Chaque emploi dans un hôpital est important pour les soins prodigués aux patients. Ces soins ne commencent pas et ne finissent pas avec les médecins et les infirmières. » 

« Je crois que les Néo-Écossais sont assez intelligents pour le comprendre, poursuit Danny Cavanagh.  Mais je ne peux pas en dire autant de ces experts-conseils qui sont payés le gros prix. »

« Beaucoup de questions restent sans réponse sur la manière dont ces changements se produiront, croit pour sa part Karen MacKenzie, présidente de la plus grande section locale du secteur des hôpitaux.  C’est ce que nous ne savons pas encore qui m’inquiète le plus. »

« Qui exactement fournira ces services fusionnés? se demande-t-elle. Le ministre a parlé d’un modèle de ‘diversification des modes de prestation des services’. Qui est cette agence? Qui sont ces travailleuses et ces travailleurs? Seront-ils syndiqués ou non? Rien de tout cela n’a été révélé. »

« Plus de 50 emplois seront éliminés dans les finances et l’administration, soutient Mme MacKenzie.  Ces pertes auront de profonds effets sur le fonctionnement des hôpitaux de toute la province. »

Danny Cavanagh dit que son syndicat analysera le rapport plutôt long qu’Ernst and Young a remis au gouvernement et il fera part des conclusions aux 3 500 membres du SCFP qui travaillent dans le secteur des soins primaires.