Des centaines d’employés d’Hydro-Toronto et leurs sympathisants inquiets se sont rassemblés le 28 février pour exprimer leurs préoccupations au sujet des plans de la société, qui veut réduire radicalement le personnel et la capacité du service et ainsi exposer la ville à plus de pannes de courant.
Sur les marches du siège social d’Hydro-Toronto au centre-ville, John Camilleri, président de la section locale Un du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), a fait connaître son inquiétude croissante au sujet de l’orientation qu’imprime au service public son p.-d.-g. Anthony Haines.
« Je suis d’accord avec M. Haines sur un point—c’est que cette décision d’éliminer des centaines de postes entraînera une augmentation des pannes de courant, a déclaré John Camilleri. Nous ne pouvons pas permettre que cette témérité mette en péril le service sur lequel comptent nos entreprises et nos résidents. Nous sommes ici pour garder les lumières allumées. »
Des représentants du gouvernement, d’entreprises et de groupes communautaires ont affirmé que le conflit constant entre Hydro-Toronto et les autorités réglementaires provinciales de la Commission de l’énergie de l’Ontario est inutile et contreproductif. Les intervenants ont dit craindre que les réductions de personnel nuisent au réseau électrique local et aient des effets négatifs sur la qualité de vie et la vitalité économique de la ville.
« Il est temps, a rappelé M. Camilleri à une foule enthousiaste, de stopper la stratégie désastreuse privilégiée par Anthony Haines. Puisque la Commission ne fait rien, la Ville, à qui appartient notre réseau hydroélectrique, doit s’en mêler. »
La section locale Un du SCFP représente 1 500 travailleuses et travailleurs de bureau, de la technique et des métiers d’Hydro-Toronto.
Pour en savoir plus :
John Camilleri, président, section locale Un du SCFP, 416 937-6930
Kevin Wilson, communications du SCFP, 416 821-6641