Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

St. Catherine’s (ON) – Les travailleurs de la Lincoln County Humane Society (la Société protectrice des animaux du comté de Lincoln) font la grève pour bloquer la direction qui tente d’instaurer une main-d’œuvre à deux vitesses, selon le Syndicat canadien de la fonction publique qui représente 15 employés.

« Nos membres sont des amants des animaux qui s’attristent du fait que ceux-ci vont souffrir pendant que nous luttons pour maintenir un milieu de travail équitable, explique Dean Mainville, conseiller national du SCFP pour la section locale 1287. La direction cherche à diviser et conquérir le milieu de travail en imposant des salaires moindres, sans avantages sociaux, aux nouvelles embauches. »

« Ces travailleurs sont déjà débordés et sous-rémunérés, précise-t-il. Avec un taux de roulement de 25 pour cent, bientôt ils seront tous moins bien payés, sans avantages sociaux pour eux-mêmes et leur famille. »

La direction invoque des difficultés financières pour justifier ses exigences injustes, mais « elle ne peut pas punir ses employés pour ses propres décisions douteuses, poursuit M. Mainville. Après tout, c’est elle qui a décidé de construire une clinique de stérilisation qui demeure inutilisée la plupart du temps. Après qu’elle ait redirigé toutes les ressources vers cette clinique, elle demande maintenant aux employés de payer pour ses choix mal avisés. »

En plus d’exiger des concessions, dont des reculs salariaux et le retrait des avantages sociaux pour les nouvelles embauches, la direction a ajouté de nouvelles demandes au dernier jour de médiation.

« La direction n’avait aucune intention de conclure une entente et d’éviter la grève, soutient M. Mainville. En lançant de nouvelles demandes à la dernière minute, elle voulait pousser le personnel à faire la grève. C’était un geste de provocation intentionnel. Nous voilà donc au piquet de grève, pendant que les animaux de notre collectivité souffrent. »

« Nous avons proposé diverses solutions pour conclure une entente, plaide-t-il, mais sur toutes les questions en litige la direction a refusé de bouger. Nos membres accordent encore une grande importance au bien-être des animaux. C’est pourquoi nous demandons à la population d’appuyer nos efforts en vue d’obtenir un contrat de travail équitable qui respecte tous les travailleurs qui nous permette d’offrir les services animaliers de qualité sur lesquels compte notre collectivité. »

Pour en savoir plus, contactez :

Dean Mainville, conseiller national du SCFP, 905-741-7541

James Chai, communications du SCFP, 416-292-3999