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Les pourparlers de médiation entre la Société protectrice des animaux du comité de Lincoln, en Ontario, et ses travailleurs de première ligne ont achoppé aujourd’hui après que la direction ait incité ses propres travailleurs à déclencher la grève, selon le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente 15 travailleuses et travailleurs de la Société. 

« La direction est arrivée aux pourparlers de médiation avec l’intention de pousser ses travailleurs dans la rue, a déclaré Dean Mainville, conseiller syndical du SCFP.  L’employeur est revenu à la table avec encore plus de demandes qu’avant.  Il n’était pas là pour négocier mais bien pour provoquer nos membres à faire la grève – malheureusement, ce sont les animaux de notre collectivité qui souffriront si la direction réussit à pousser ses travailleurs à la grève. » 

En plus d’exiger des concessions majeures, dont des reculs salariaux et l’absence d’avantages sociaux pour les nouveaux employés, la direction a ajouté d’autres exigences pendant les pourparlers de médiation.  « À l’évidence, l’employeur n’avait aucune intention de négocier et d’en arriver à une entente, a poursuivi M. Mainville.  Nous avons proposé des solutions pour en arriver à une entente, mais la direction a refusé de bouger.  La charge de travail des employés est déjà trop lourde et ils ne sont pas appréciés à leur juste valeur.  L’employeur a voulu montrer qui était le patron – mais ce n’est pas une façon de traiter des employés. »

« L’employeur ne peut pas s’attendre à ce que les travailleurs paient le prix des décisions contestables de la direction, a affirmé Dean Mainville.  Après tout, c’est la direction qui a pris la décision de recueillir des fonds pour la construction d’une clinique de stérilisation qui reste vide et qui a détourné toutes les ressources des activités de base; c’est pour cela que nous nous retrouvons dans cette situation. »

La date butoir a été fixée au vendredi 24 février, à minuit une.  « Nos membres sont profondément préoccupés par le bien-être des animaux de notre collectivité et sont prêts à retourner à la table de médiation pour en arriver à une entente équitable et éviter la grève », a conclu M. Mainville. 
  

Pour en savoir plus : 

Dean Mainville, conseiller syndical du SCFP, 905 741-7541

James Chai, communications du SCFP, 416 292-3999