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VICTORIA (C.-B.) — Le budget provincial dévoilé aujourd’hui poursuit la tradition de l’ancien gouvernement Campbell en demandant aux Britanno-Colombiens à revenu faible et moyen de payer plus de frais et d’impôts pour compenser une piètre gestion économique, selon le président du SCFP-C.-B., Barry O’Neill.

« Encore un budget qui rate une belle occasion, lance M. O’Neill. Au lieu de chercher de nouvelles manières de faire les choses, les Libéraux de la C.-B. continuent de hausser les frais et d’imposer des compressions aux secteurs clés du gouvernement, comme l’éducation postsecondaire.

Le ministre des Finances et la première ministre Christy Clark ont tout à fait raison de reconnaître que la demande pour des travailleurs qualifiés est en hausse. La première ministre a même annoncé un soi-disant “plan de l’emploi”. Pourtant, dans les faits, elle sabre le budget de l’éducation postsecondaire et hausse à nouveau les frais de scolarité, ce qui, pour trop de familles, rend inaccessible le rêve d’aller au collège ou à l’université. »

Selon M. O’Neill, en plus de s’attaquer à tort aux études supérieures et aux programmes de formation, le gouvernement libéral provincial continue de miner le train de vie de la majorité des familles britanno-colombiennes : « Les tarifs d’électricité grimpent de 7 pour cent. Les taux de l’ICBC grimpent de 11 pour cent. Les primes des services médicaux augmentent de 4 pour cent. En plus, les Libéraux augmentent les frais de scolarité de 5 pour cent dès la première année du plan fiscal. La première ministre prétend diriger un “nouveau” gouvernement, mais ce budget démontre clairement que le gouvernement de Gordon Campbell continue d’exercer sous un nom d’emprunt. »

Dans le budget, le gouvernement a également annoncé la vente de soi-disant « surplus d’actifs » au secteur privé.

« Il s’agit d’un mauvaise politique publique, affirme M. O’Neill. La première ministre et son ministre des Finances ne l’ont peut-être remarqué, mais partout en Colombie-Britannique, des collectivités souffrent d’un taux de chômage élevé et d’une hausse constante du coût de la vie. Au lieu de vendre de soi-disant surplus d’actifs, le gouvernement devrait utiliser ces actifs pour encourager et soutenir la vie économie régionale et la création d’emplois. »

Selon M. O’Neill, les travailleurs du secteur public subiront un double coup : « Le gouvernement impose à ces travailleurs des compressions salariales de plus de 7 pour cent entre 2010 et 2014; il leur demande aussi de faire plus avec moins. »

« Les Libéraux provinciaux parlent de prudence fiscale et de gestion saine, mais c’est du baratin, comme le démontre leur fiche, ajoute-t-il : les familles moyennes paient plus pour recevoir moins, sans que les finances provinciales s’en portent mieux. Ce n’est pas le genre de résultat qui impressionneront les électeurs l’an prochain. »

  

Pour en savoir plus, contactez :        

Barry O’Neill
Président du SCFP-C.-B.
Cell. : 604-340-6768

Clay Suddaby
Conseillère nationale en communications du SCFP 
Cell. :  604-313-1138