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TORONTO – Les compressions draconiennes dans le personnel de soutien des écoles, telles qu’elles sont recommandées au gouvernement ontarien dans le Rapport Drummond, mettent en danger la réussite scolaire et la sécurité des élèves, selon le président du SCFP-Ontario, Fred Hahn.

« Il s’agit de réductions radicales qui affecteront tous les aspects du fonctionnement des écoles et de l’apprentissage des élèves, soutient M. Hahn. En éliminant plus de 10 000 emplois, on se retrouvera avec des élèves ayant des besoins particuliers qui n’auront plus accès à des aides-éducatrices, ainsi qu’avec des écoles qui ne pourront plus être assez propres et bien entretenues pour demeurer saines et sécuritaires pour nos enfants. Les compressions réduiront le soutien scolaire aux enfants en crise et l’accès aux bibliothèques scolaires. Elles réduiront aussi la surveillance qui permet d’empêcher l’intimidation et freineront plusieurs importants programmes de sécurité conçus pour protéger les élèves. »

Le rapport de la Commission de la réforme des services publics de l’Ontario qu’a dirigée l’ex-économiste en chef de la Banque TD Don Drummond réclame des compressions massives dans les dépenses publiques, jusqu’à 16,2 pour cent par Ontarien. Selon ce rapport, « le gouvernement devra diminuer ses dépenses réelles par habitant encore plus et pendant une période beaucoup plus longue que ne l’a fait le gouvernement Harris dans les années 1990 ».

« Les compressions faites par Harris en éducation dans les années 1990 ont semé le chaos dans nos écoles, rappelle Terri Preston, instructrice de conseil scolaire à Toronto et présidente du Comité de coordination des conseils scolaires ontariens du SCFP. On dirait que Don Drummond recommande de revenir à l’époque des formules de financement viciées qui ne reconnaissaient pas l’importance du soutien aux élèves prodigué par l’ensemble du personnel scolaire. Les investissements faits depuis 2003 pour améliorer l’éducation ont porté leurs fruits, comme le démontrent tous les instruments de mesure de la réussite scolaire. »

Le rapport Drummond réclame aussi l’élimination du programme provincial de maternelle à plein temps ou, à tout le moins, le retrait des éducatrices à la petite enfance de ce programme.

« Les recommandations portant sur l’élimination des éducatrices à la petite enfance du programme de maternelle à plein temps n’ont aucun bon sens, lance Mme Preston. On a fait entrer ces éducatrices dans les classes de maternelle parce qu’elles possèdent une formation spécialisée dans l’enseignement aux enfants par le jeu. Instiguer chez les enfants le plaisir d’apprendre, à un jeune âge, c’est important! L’Ontario ne doit pas laisser tomber cet investissement. » 

Pour en savoir plus, contactez :

Craig Saunders, Communications du SCFP, 416-576-7316