Les forces du mouvement syndical de Cap-Breton s’allient pour combattre la deuxième ronde de compressions dans les conseils scolaires qu’annoncera la ministre de l’Éducation de la Nouvelle-Écosse le vendredi 17 février.
La section locale 5050 du SCFP fait équipe avec le conseil du travail du district de Cap-Breton (Cape Breton and District Labour Council) pour s’opposer à des compressions budgétaires de 2,1 pour cent. Le SCFP 5050 représente 1 300 employés du conseil scolaire régional Cap-Breton-Victoria (Cape Breton-Victoria Regional School Board ou CBVRSB).
Les deux groupes se sont rencontrés le samedi 11 février pour préparer leur contre-offensive.
« On a dit aux conseils scolaires qu’en plus de ces compressions, ils devront absorber les coûts liés à l’inflation et les hausses salariales des employés, raconte Mary Jessome, présidente du comité de contre-offensive de la section locale 5050. Il faut que les parents d’enfants fréquentant notre réseau scolaire sachent qu’on parle ici de compressions totales de loin supérieures à 2,1 pour cent. »
« Nous pressons le CBVRSVB de mieux nous informer que lors de la ronde précédente de compressions, l’an dernier », ajoute-t-elle.
« L’an dernier, lance la présidente de la section locale 5050, Liz Macdonald, on a ordonné aux conseils scolaires de retrancher 1,65 pour cent de leur budget, ce qui a entraîné l’élimination de 92 postes uniquement au conseil de Cap-Breton-Victoria. Il s’agissait surtout de postes d’aide-éducatrices travaillant auprès d’enfants ayant des besoins particuliers, mais il y avait aussi des postes de concierges, de bibliothécaires et de surveillants dans les cafétérias, les débarcadères et les cours de récréation. »
Dans le cadre de sa contre-offensive, le mouvement envisage, entre autres mesures, d’organiser des manifestations, une assemblée publique pour les parents d’enfants ayant des besoins particuliers et des représentations auprès des députés NPD provinciaux.