TORONTO – L’empressement de la Ville de Toronto à déclarer l’impasse dans les négociations représente « une nouvelle manœuvre dans la campagne anti-services publics de l’administration Ford », a déclaré aujourd’hui le président du syndicat des employés municipaux de Toronto, la section locale 416 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP 416).
« Cette décision est précipitée, à notre avis. Pourquoi la Ville est-elle si pressée de déclarer l’impasse? », a demandé Mark Ferguson, en réaction à la décision de la Ville qui, aujourd’hui, déclarait l’impasse dans les négociations et demandait au ministère du Travail un rapport de non-conciliation. Du coup, la Ville a mis en branle le décompte vers une possible interruption de travail dans moins de trois semaines.
« Nos membres ne souhaitent pas un arrêt de travail, explique M. Ferguson; d’ailleurs, nous étions prêts à aider la Ville à identifier des économies qui ne nuiraient pas aux services vitaux des Torontois. » Cette nouvelle manœuvre n’est que la plus récente étape de la campagne anti-services publics du maire Ford. Le 14 décembre, la Ville avait quitté la table de négociation en demandant l’intervention d’un conciliateur, ce qui a gelé les négociations pendant près d’un mois.
M. Ferguson presse la Ville de revenir à la table de négociation, avec « la volonté réelle de négocier équitablement avec la section locale 416. »
Le SCFP 416 a proposé à la Ville trente dates de négociation pour ne pas mettre en péril les services aux résidents.
« Nous espérons trouver une solution qui maintiendra les services publics importants sur lesquels comptent les Torontois. Nous reconnaissons que le climat économique est incertain; c’est pourquoi, cette fois-ci, nous ne réclamons aucune amélioration au contrat de travail de nos membres. »
Pour en savoir plus, contactez :
Kevin Wilson
Communications du SCFP
416-821-6641