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Le SCFP-Nouvelle-Écosse critique le moment choisi par le premier ministre de la Nouvelle-Écosse Darrell Dexter, c’est-à-dire la période des Fêtes, pour livrer son message de pessimisme économique.
 
« Un jour, on sabre le champagne pour fêter le contrat de construction de navires de 25 milliards de dollars, et le lendemain, le premier ministre livre ce message économique très sombre », souligne Danny Cavanagh, président du SCFP-N.-É., qui représente 18 000 travailleuses et travailleurs de la province dont les emplois sont en grande partie financés par le gouvernement provincial.
 
« Nous nous demandons si cela a quelque chose à voir avec le fait que la plupart des conventions collectives des syndicats du secteur public soient arrivées à échéance et que nous soyons sur le point d’amorcer les négociations », précise M. Cavanagh.
 
« Que le premier ministre et son ministre des Finances se le tiennent pour dit : le SCFP s’opposera vigoureusement à toute tentative d’équilibrer le budget provincial sur le dos des travailleuses et travailleurs du secteur public », poursuit Danny Cavanagh.
 
Dans le secteur de la santé, entre-temps, les emplois commencent déjà à disparaître avec les compressions budgétaires de 3 % imposées par la province dans le cadre de ce que le gouvernement appelle « l’examen des services partagés » et les changements  technologiques dans les régies régionales de la santé (District Health Authorities ou DHA) de toute la province.
 
« Des emplois critiques pour le système de santé de notre province sont déjà menacés », affirme Karen MacKenzie, présidente du comité des négociations du secteur des soins primaires.  « Les sections locales du SCFP ont rencontré leurs employeurs et ressentent déjà les effets du recul de 3 % dans les budgets des DHA. »
 
« Nous savons que des mises à pied sont prévues dans certaines DHA et ce assez rapidement, souligne Mme MacKenzie.  En plus, on a averti le personnel que l’examen des services partagés touchera fort probablement les ressources humaines en santé au sein du système. »  
 
« Le ministre de la Santé doit savoir que sans une dotation en personnel adéquate dans nos établissements, le système de santé ne fonctionnera pas », ajoute Karen MacKenzie.
 
À la fin du mois, Ernst et Young publiera ses recommandations sur les trois meilleurs moyens à prendre pour réaliser des économies dans notre système de santé. « Demander à un expert-conseil privé, partisan de la privatisation, d’examiner ces solutions revient à confier le poulailler au renard », conclut Mme MacKenzie