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BURNABY (C.-B.) – Le Syndicat canadien de la fonction publique, qui représente 26 000 employés de soutien dans les écoles britanno-colombiennes, a conclu un accord de principe avec l’association des employeurs scolaires publics de la province (la BC Public Schools Employers’ Association ou BCPSEA). Le Comité provincial de négociation dans le secteur de l’enseignement de la maternelle à la 12e année du SCFP-C.-B. appuie unanimement cette convention collective cadre et il la recommandera au Conseil des présidents de l’enseignement de la maternelle à la 12e année du SCFP-C.-B.

Chaque section locale du SCFP devra maintenant déposer cette convention provinciale à sa propre table de négociation afin de conclure sa propre convention collective.

« La convention collective cadre entre le SCFP et la BCPSEA prévoit, pour les syndiqués du SCFP, un apport important en ressources et en argents neufs qui profitera à tout le réseau public de l’éducation, affirme le porte-parole du SCFP, Bill Pegler. Elle respecte le mandat “zéro net” du gouvernement, tout en apportant plusieurs millions de dollars de plus en services aux élèves et en rémunération aux syndiqués, par la reconnaissance du travail non rémunéré des aides-éducatrices. La convention-cadre profitera à tous nos membres, puisqu’elle met l’accent sur le perfectionnement des compétences, en plus de consacrer un contexte de négociation stable et d’offrir une entente sans concession. »

Faits saillants de la convention-cadre provinciale :

  • Elle est en vigueur du 1er juillet 2010 au 30 juin 2012.
      
  • Le SCFP n’y accorde aucune concession.
      
  • 7,5 millions de dollars en argent neuf, puisé dans le Fonds d’organisation des classes d’emploi du gouvernement, pour reconnaître et corriger le travail non rémunéré des aides-éducatrices. Ce financement commencera en septembre 2012 et se répétera chaque année. Cela représente, pour chaque aide-éducatrice admissible, environ 45 minutes de travail rémunéré supplémentaire par semaine. Pour utiliser ce financement, les syndicats locaux et les conseils scolaires collaboreront au sein d’un comité mixte. L’argent viendra du ministère de l’Éducation.
      
  •  Le Comité de formation et d’adaptation du personnel de soutien (Support Staff Education and Adjustment Committee ou SSEAC) recevra 550 000 $ à affecter au perfectionnement des compétences. Cet argent servira aussi à étudier la régionalisation des salaires et d’autres enjeux prioritaires. La distribution de ces argents devra faire l’objet d’une entente entre les deux parties.
      
  • Un engagement, assorti d’un soutien financier de 200 000 $, à solidifier le cadre de négociation provinciale, un objectif clé du SCFP depuis 1999.
      
  • Le SCFP obtient l’accès à des données démographiques et classificatrices sectorielles pour ses recherches.
      
  • Une clause de remise en négociation des salaires, dans le cas où le mandat des salaires des administrations publiques changerait pendant la durée d’application de la convention.

Pour tout savoir sur l’accord de principe sur la convention-cadre provinciale, veuillez lire la lettre d’accord et la lettre d’entente ci-jointes.

Selon le porte-parole du SCFP, Bill Pegler, le comité de négociation du SCFP a travaillé d’arrache-pied pour conclure cette entente au nom de ses membres : « Nous avons poussé pour que la BCPSEA comprenne les enjeux autour du travail non rémunéré des aides-éducatrices et du perfectionnement des compétences de tous nos membres. Le syndicat cherche à obtenir des changements importants depuis 2006; cette convention représente des gains significatifs pour nos membres. Elle prévoit de nouvelles ressources pour le perfectionnement, ainsi qu’un engagement à poursuivre à l’avenir la négociation provinciale. »

Depuis 2006, les syndicats de personnel de soutien à l’enseignement de la maternelle à la 12e année s’inquiètent du travail non rémunéré des aides-éducatrices (AÉ), du manque de stabilité dans leurs heures de travail, de leurs horaires et de leur sous-rémunération. Le SCFP avait fait de ces points ses priorités de négociation. Les changements obtenus permettront aux AÉ et aux enseignantes de poursuivre et d’accroître leur collaboration pour aider les enfants ayant des besoins particuliers et les autres élèves du réseau scolaire.

Pour en savoir plus sur la collaboration entre enseignantes et aides-éducatrices, lisez le rapport mixte du SCFP et de la Fédération des enseignants de la C.-B. intitulé Roles and Responsibilities. La nouvelle convention-cadre provinciale se fonde sur l’entente provinciale de 2006 qui marquait des gains importants en matière de perfectionnement et d’améliorations pour les travailleurs spécialisés à l’emploi des écoles britanno-colombiennes.

Pour en savoir plus sur le rôle et les conditions de travail des aides-éducateurs et aides-éducatrices, veuillez lire le rapport du SCFP intitulé Recognition and Respect(2008). Ce document se penche aussi sur leurs tâches non reconnues et souvent non rémunérées.

Pendant toute cette dernière ronde de négociation collective, le SCFP a insisté pour accroître les heures de travail et le temps de consultation. Dans ses représentations, il a souligné la nature du travail non rémunéré effectué dans les écoles, le besoin de temps de consultation en ce qui a trait aux PEI et la possibilité d’améliorer les services aux élèves grâce aux changements proposés.

Pour en savoir plus, contactez :

Richard Overgaard
Conseiller national en communications du SCFP
 778-836-9910