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Les employés de soutien de l’Université de Sherbrooke ont accepté aujourd’hui le projet de convention collective recommandé par le conciliateur. La grève générale entamée le 26 août dernier est donc terminée.

Les employés de soutien retourneront progressivement au travail à partir du jeudi 15 décembre. Réunis en assemblée générale syndicale à l’hôtel Delta de Sherbrooke, les syndiqués ont voté à 66,9 pour cent en faveur de la recommandation.

La nouvelle convention collective, de six ans, couvre la période du 1 janvier 2010 au 31 décembre 2015. Sur la question des salaires, qui était au coeur du litige, les augmentations totales seront de 14 pour cent sur six ans. D’autres gains majeurs sont réalisés par les employés, notamment au chapitre de l’intégration des employés de la recherche et de la création d’une nouvelle grille salariale.

« Le conciliateur Jean-Pierre Gosselin nous a proposé de présenter une recommandation de règlement aux employés de soutien. En bout de ligne, nos membres ont jugé que la recommandation constitue un compromis acceptable. Ils vont rentrer au travail la tête haute en ayant atteint plusieurs objectifs clés », selon Michel Murray, conseiller syndical du SCFP.
 
« Il a fallu ces trois mois et demi de grève pour que la direction de l’Université entende raison. Les employés de soutien auront été pratiquement quatre ans sans contrat de travail jusqu’au dénouement d’aujourd’hui. Dans le cas des employés à la recherche, ça aura été près de cinq ans et demi. Au bout du compte, nous avons forcé l’université à faire beaucoup de chemin dans notre sens », selon Stéphane Caron, président du Syndicat des employées et employés de soutien de l’Université de Sherbrooke (SEESUS).

« Un conflit de travail de plusieurs semaines, ce n’est jamais facile, mais c’est parfois un passage obligé pour forcer le respect et la reconnaissance de l’employeur. Je suis particulièrement fier des employés de soutien et de leur détermination », a conclu Stéphane Caron.

Le SESSUS, section locale 7498 du SCFP, représente environ 1400 employés de soutien, dont quelque 120 affectés à la recherche.