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Selon le président du SCFP-Nouvelle-Écosse, Danny Cavanagh, l’annonce des six secteurs provinciaux de la santé où on examinera la possibilité de soi-disant « services partagés » constitue une mauvaise nouvelle, autant pour les patients que pour les travailleurs.

« Cette initiative risque d’avoir un effet terrible sur la main-d’œuvre en soins actifs et les services essentiels qu’elle fournit, affirme-t-il. Lorsqu’un gouvernement se met à parler de “diversification des modes de prestation des services”, il soulève la menace de la privatisation et de la sous-traitance des services et des emplois. »

« Nous représentons 4 600 hommes et femmes employés par les agences régionales de la santé (District Health Authorities ou DHA); chacun de ces travailleurs est important dans le réseau de la santé. »

 « Si le gouvernement provincial souhaite réellement reprendre les rênes des coûts de la santé, conclut-il, il devrait se pencher sur le modèle de rémunération à l’acte des médecins et la hausse fulgurante des prix des médicaments. Ce sont les deux plus gros postes budgétaires du réseau de la santé. »

« Les Néo-Écossais sont assez futés pour comprendre que ces économies ne peuvent provenir que de deux sources : des compressions dans le personnel ou dans les services, souligne Wayne Thomas, coordonnateur des soins actifs au SCFP. Les soins aux patients reposent sur chaque employé de chaque hôpital, peu importe sa classe d’emploi. »

« Nous avertissons le gouvernement Dexter que le SCFP s’opposera au transfert de tout service vers le privé, poursuit-il. Il ne doit pas se limiter à un exercice de compression. On ne peut pas faire fi de l’importance de la qualité et de la fiabilité du système. »