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La section locale 966 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) et la Coalition ontarienne pour la santé (Ontario Health Coalition ou OHC) prient la Région de Peel de ne pas vendre le plus gros centre de soins de longue durée sur son territoire.

« Nous avons reçu de la correspondance du directeur des soins de longue durée pour la Région de Peel, correspondance selon laquelle on s’apprêterait à vendre Peel Manor, une maison de soins en activité depuis plus de 100 ans, révèle Mary-Jo Falle, présidente du SCFP 966, qui représente le personnel de soutien et de cuisine du Peel Manor. La semaine prochaine, une rencontre est prévue avec les familles des résidents pour discuter de l’avenir. Le conseil doit adopter le budget le 15 décembre. »

La Région de Peel exploite cinq centres publics de soins de longue durée qui totalisent 722 lits, dont une unité de soutien aux comportements spéciaux. Les résidents reçoivent des soins d’hygiène, infirmiers, médicaux, nutritionnels, récréatifs et thérapeutiques. Ces centres offrent aussi d’autres services, comme l’aide budgétaire, la réception, la sécurité, la buanderie, le ménage et l’entretien des lieux.

« Ma mère et son mari vivent tous deux au Peel Manor, raconte Dorothy Higgins. C’est devenu leur foyer; ils y sont confortables et ils y sont ensemble. Les rumeurs de rencontre avec les familles, la possible vente de leur foyer, le directeur qui rencontre le personnel : tout cela commence à les rendre très nerveux et à les inquiéter. Ce n’est pas une vie pour des aînés qui dépendent d’autrui pour prendre soin d’eux. »

« Nos membres s’occupent des résidents de Peel Manor, rappelle Mme Falle. Par conséquent, leur avenir nous inquiète beaucoup. Si on vend ce centre, qu’adviendra-t-il d’eux? »

« La Région a investi beaucoup d’argent dans ce centre, poursuit-elle. D’ailleurs, sa salle Huxley est en pleine rénovation. On ne peut pas priver de son investissement une collectivité qui compte sur ce centre. De plus, nous croyons que, dans d’autres dossiers de vente d’institutions publiques, le prix de vente était en deçà de la valeur réelle. »

« La collectivité a la responsabilité de pourvoir aux soins de ses membres les plus faibles, vulnérables ou nécessiteux », conclut-elle.


Pour en savoir plus, contactez : 

Mary-Jo Falle
Présidente de la section locale 966 du SCFP
905 502-6599

Wendy Forbes
Communications du SCFP
416 292-3999