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TORONTO  – Les chefs de trois sections locales du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) représentant les employés de la ville de Toronto sonnent l’alarme : si le Conseil n’intervient pas pour freiner un budget qui éventre les services essentiels aux Torontois, ce sont les citoyens les plus vulnérables qui souffriront le plus.

« Quiconque a cette ville à cœur ne saurait demeurer impassible devant cette administration qui présente un budget fait de coupes et de mises à pied, un budget qui met en péril les services dont dépendent les citoyens et qui fera mal aux éléments les plus vulnérables de notre communauté, affirme Ann Dembinski, présidente de la section locale 79 qui représente les cols blancs de la ville de Toronto. Encore une fois, les dirigeants de la ville renient leurs promesses et trahissent la confiance de tous les Torontois. »


« Avant la dernière élection municipale, on a garanti aux Torontois qu’on ne sabrerait pas les services, rappelle Mark Ferguson, président du Syndicat des employés municipaux de Toronto (SCFP 416) qui représente les cols bleus. Pourtant, le budget proposé hier comporte des coupes sévères à certains des services les plus essentiels et les plus appréciés de la population. »


Le projet de budget qu’a déposé la direction de la ville cette semaine prévoit des coupes sévères qui auront de graves conséquences sur le transport en commun, les services de garde, les refuges, les bibliothèques, les centres communautaires, les quartiers prioritaires et plusieurs autres services essentiels.

Le syndicat demande au conseil municipal de se pencher sur d’autres possibilités et d’adopter des mesures pour protéger les emplois et les services publics vitaux.


« On avait aussi promis aux Torontois qu’il n’y aurait aucune mise à pied, rappelle à son tour Maureen O’Reilly, présidente du SCFP 4948 qui représente le personnel des bibliothèques de Toronto. Eh bien, le budget d’hier nous apprend que 2 338 employés municipaux recevront un avis de congédiement. Chacun de ces employés représente un service public essentiel dont les Torontois seront privés. »


Depuis plusieurs mois, le comité de direction, dont les membres ont été choisis par l’administration municipale et le maire Rob Ford, prétend que la ville se dirige vers un déficit d’exploitation de 774 millions de dollars en 2012, tout en refusant de fournir un portrait précis des finances de la ville aux conseillers municipaux, aux militants, aux médias, aux syndicats et aux citoyens inquiets. Ce manque de transparence a empêché la ville de prendre des décisions éclairées au nom de ses citoyens et, donc, de remplir son mandat.


La déclaration commune des trois présidents du SCFP souligne aussi qu’aucune des coupes et mises à pied en question n’est requise. Hier, l’administration municipale a reconnu que le prétendu déficit de 774 millions de dollars a été surévalué de plus d’un quart de milliard. Elle a même admis que 2011 se soldera par un surplus d’au moins 139 millions.


Les trois présidents ont pressé les conseillers municipaux « d’utiliser, en tout ou en partie, le surplus d’exploitation 2011 de 139 millions de dollars (ou plus), d’aligner la hausse des taxes foncières au taux d’inflation et de recourir aux outils prévus dans la Loi sur la cité de Toronto ».


Vous trouverez ci-dessous la déclaration des présidents des sections locales SCFP de la ville de Toronto.
 
Pour en savoir plus, contactez :

Kevin Wilson, Communications du SCFP, 416-821-6641

Déclaration commune des sections locales SCFP de la ville de Toronto :

À titre de Torontois, de syndicalistes et d’employés de la ville de Toronto, nous ressentons le besoin pressant de nous exprimer sur les projets de budget d’exploitation et d’immobilisation 2012 qu’a déposés la ville hier.

Quiconque a cette ville à cœur ne saurait demeurer impassible devant cette administration qui présente un budget fait de coupes et de mises à pied, un budget qui met en péril les services dont dépendent les citoyens et qui fera mal aux éléments les plus vulnérables de notre communauté. Encore une fois, ce budget manque de transparence, de prudence et de responsabilité.


Avant la dernière élection municipale, on a garanti aux Torontois qu’il n’y aurait aucun sabrage des services. Pourtant, le budget proposé hier comporte des coupes sévères dans le transport en commun, les services de garde, les refuges, les bibliothèques, les centres communautaires, les quartiers prioritaires et plusieurs autres services essentiels.

On avait aussi promis aux Torontois qu’il n’y aurait aucune mise à pied. Néanmoins, le budget d’hier nous apprend qu’on éliminera 2 338 postes et que des employés municipaux recevront bel et bien un avis de congédiement. Chacun de ces employés représente un service public essentiel dont les Torontois seront privés.

Rien de tout cela n’est nécessaire. Hier, l’administration municipale a reconnu que le déficit de 774 millions de dollars qu’elle nous annonçait a été surévalué de plus d’un quart de milliard. De plus, son refus d’utiliser, en tout ou en partie, le surplus d’exploitation de 2011 représentant au moins 139 millions de dollars trahit la vraie nature de ce budget : une expérience idéologique conçue pour cibler de manière disproportionnée les citoyens qui ont le moins les moyens d’en payer le prix, soit les pauvres, les malades, les personnes âgées et les enfants.


Le Conseil municipal doit protéger la population et exiger un budget qui utilisera, en tout ou en partie, le surplus d’exploitation 2011, qui alignera la hausse des taxes foncières au taux d’inflation et qui recourra aux outils prévus dans la Loi sur la cité de Toronto. De cette manière, Toronto équilibrera son budget sans les dommages irréparables de coupes qui répondent à une idéologie plutôt qu’à l’intérêt des Torontois.

 
Ann Dembinski, présidente de la section locale 79 du SCFP - ville de Toronto

Mark Ferguson, président de la section locale 416 du SCFP - Syndicat des employés municipaux de Toronto

Maureen O’Reilly, présidente de la section locale 4948 du SCFP - Syndicat des employés des bibliothèques de Toronto